*CES GENS DU FLEUVE* Jacynthe-Mona Fournier* Éditions JCL* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions JCL, spécialement à Julie pour ce service de presse*

-Ces gens du fleuve
-Jacynthe-Mona Fournier
-Les Éditions JCL
-360 pages
-Roman historique, magasin général, bateaux, famille, fleuve

*Éditions JCL*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Jacynthe-Mona Fournier, FB*

Le commentaire de Lynda :
Nous nous retrouvons dans un beau coin du Québec plus précisément en Gaspésie, où Isabelle et Gilles élèvent leur famille. Entre le magasin général, l’hôtel et les bateaux, la famille a de quoi être très occupé. Tout roman historique a son lot de drames et celui-ci ne fait pas exception sauf que si l’on voit venir le drame, on ne devine pas comment il va se terminer. De plus, la grande caractéristique du roman est que tout va très vite, on ne s’éternise pas sur un événement, on passe à autre chose brièvement ce qui nous amène à tourner les pages rapidement pour connaître la suite. Parlons de Catherine qui prend une grande place dans l’histoire, d’un genre égoïste et paresseuse sans oublier son petit côté rebelle, elle va faire son chemin et faire face à quelques embûches, nous allons découvrir son côté féministe malgré le fait que nous soyons dans les années quarante. Ses amours n’ont rien de tranquille non plus, entre Germain qui est violent et Hubert qui veut devenir prêtre, Catherine va écouter son cœur. Adoptée à l’âge de 4 ans par Isabelle et Gilles, elle en connaît peu sur ses parents biologiques décédés tragiquement. Patrick de son côté est attiré par la marine, mais les circonstances de la vie vont lui amener une grande déception, entre la vie sur la mer et la vie de famille, il lui faudra choisir et ce ne sera pas facile. Ce beau grand fleuve est admirable, mais peu aussi devenir un lieu dramatique. Francis le plus jeune de la fratrie va quitter la maison très jeune pour aller étudier à Québec dans un orphelinat. Les études sont plaisantes, mais l’ambiance dans le pensionnat va lui laisser des séquelles à l’âme. Ce roman se lit sans s'arrêter, il nous tient en haleine pas seulement à cause des drames, mais l’amour qui se dégage entre les personnages et le lien familial qui est un critère primordial pour les Hébert, ce qui m’a touché profondément. Isabelle, qui n’a pas peur du travail, a une force de caractère ainsi qu’une détermination hors pair face aux écarts de la vie. L’auteure a une écriture fabuleuse, rapide et bien équilibrée. Dans le dernier tiers du livre à plusieurs reprises, j’ai été surprise par une émotion débordante due au côté humain et sensible des personnages. Une lecture que je vous recommande fortement qui saura vous faire passer un bon moment. 

Résumé :
Cap Saint-Norbert, 1943
À force d'efforts acharnés, Isabelle et Gilles Hébert ont réussi à faire fructifier leur petit magasin général. Avec la crise économique à peine derrière eux et la guerre qui se déchaîne, le travail ne manque pas. D'autant plus qu'ils inaugureront bientôt un hôtel tout neuf, dont la modernité promet d'attirer les voyageurs dans leur beau coin de pays.
Alors que ses parents s'attachent au quai de la prospérité, Patrick rêve de prendre le large. Employé pour l'été au chantier naval de son oncle, il participe à la construction des goélettes en attendant fébrilement d'entamer ses cours à l'école de marine. S'il est ardu de rester sur la terre ferme quand on a, comme lui, la navigation dans le sang, s'aventurer en mer par ces temps incertains ne se fait pas sans danger…
Catherine, sa sœur, s'abandonne de son côté à des courants divergents. Habituée à voir ses désirs exaucés au moindre battement de cils, l'adorable peste tombe sous le charme d'un matelot au regard pétillant et aux allures de mauvais garçon. Éperdument amoureuse, elle se laisse bercer au gré de ses belles paroles, jusqu'à chavirer en eaux troubles.
Quel destin guette ces braves gens du fleuve? Parviendront-ils à dompter les vagues de plus en plus menaçantes qui déferlent sur eux?