*Merci aux Éditions Librinova pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*
-Les souris
-Ray Cruise
-Éditions Librinova
-132 pages
-Roman, fantastique, satirique, origines, frisson, traditions, horreur, film américain
Le commentaire de Nathalie : ♥ Coup de coeur ♥
Je commencerai avec une mention spéciale pour la page couverture, tout simplement magnifique et très intrigante.
Mêlant horreur et critique destructive de l'espèce humaine voilà une histoire des plus originale. On est à a fois déstabilisé voir même désorienté.
Au premier chapitre on est dans le noir total, on ne comprend pas vraiment le pourquoi mais la réponse suit assez vite pour faire entrer l’horreur, le dégoût de l’être humain, de la bête, de qui que ce soit. L’humain, est-il rendu aussi bas pour survivre.
L’histoire nous est racontée par Mark 47 ans dernier survivant de cette horrible (et le mot est faible) dernière soirée de finissant il y a 29 ans déjà qu’il essayait d’oublier. Malheureusement pour lui, on cogne à sa porte et c’est le passé qui revient sous la forme du FBI pour lui rappeler les horreurs vécues mais aussi les conséquences de son geste, de sa survie, de sa fuite. J’aimerais vous en dire plus, mais ce serait vous enlever le goût de vivre oups le goût de lire cette nouvelle à la fois prenante et captivante qui nous garde en alerte jusqu’au dernier mot. L’horreur, le suspense et les doutes nous poursuivent et ne nous laissent pas insensibles.
C’est peut-être une version satirique de l’être humain, mais est-ce si loin de la vérité, sommes-nous pour cette humanité noire, égoïste et individualiste. En sommes-nous si loin ?
J’espère que l’auteur ne s’arrêtera pas à un seul roman.
Résumé :
La tradition est que l'auteur fasse un résumé de son histoire pour appâter le lecteur éventuel. Dans mon cas, c'est tout bonnement impossible. Car cette nouvelle ne peut être résumée : on ne peut que la lire dans son intégralité? ou pas du tout ! Elle pourrait basiquement être classée dans l'horreur ou le fantastique, avec un petit côté Lovecraft et ses " grands anciens " : des divinités maléfiques qui sous-tendent le monde, déjà vieilles quand Dieu était encore jeune. Mais pour moi ce serait loin de suffire. Car ce qui la caractérise avant tout, c'est sa portée satirique et subversive, le message que l'homme n'est que vanité et suffisance. Pensant contrôler son monde ? alors qu'en réalité il ne contrôle rien. Wells concluait à la fin de son plus célèbre roman que les hommes ne vivent ni ne meurent en vain. Quant à moi ? je prétends tout le contraire !