*FICELLES ET NATURES MORTES* Claudine Potvin* Éditions du Blé* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions du Blé pour ce service de presse*

-Ficelles et natures mortes 
-Claudine Potvin 
-Les Éditions du Blé
-146 pages
-Autofiction, femmes, féminisme, combat, sexualité

*Éditions du Blé*

Le commentaire de Martine :
Claudine Potvin nous partage dans cette autofiction, une parcelle de sa vie, sa jeunesse, son éducation, sa famille, sa vie quotidienne, elle fait appel à sa mémoire, à ses souvenirs, de ses écrits, etc. Elle nous offre aussi des volets différents, par des thèmes variés comme sa région natale, l'exil, la dépression, la famille, la justice, la culture du viol, la politique, le féminisme, le corps humain, les voyages, etc.
Un récit est un voyage au fil des ficelles et de mémoires que nous poursuivons l'œuvre d'un parcours d'un épisode de vie. Un tableau de collage qui met en scène des femmes importantes pour l'auteure, sa mère principalement, mais aussi ses tantes, sa grand-mère, sa sœur, elles ont marqué sa vie et aussi sa pensée féministe.
Je vous le recommande, il se lit très bien et permet de faire un voyage en arrière sur la réalité des femmes et de la société du passé.

Résumé :
Se remémorer le passé signifie faire le tour de sa culture, de son éducation, d’une époque. L’autrice le fait en replongeant dans son présent. Plus qu’un récit de vie, Ficelles et natures mortes se veut un éclatement du genre mémoriel : évocation d’objets, récits d’activités quotidiennes, effets visuels, notes de lectures, commentaires socio-politiques, épisodes narratifs et lyriques, ou encore une suite de variations sur le thème de « natures mortes » axées sur le privé et le public, repensées ici dans un contexte d’arrangement ou de collage postmoderne. Ni exutoire ni témoignage, ce livre se donne comme un accordéon, une fiction du réel entre « je » et « elle(s), on, nous ».