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*Merci à Gérard Glatt pour cette belle lecture en service de presse *
-Juste avant l’espérance
-Gérard Glatt
-Éditions Bonneton
-295 pages
-Roman, secrets familiaux, intrigue, deuil, souvenirs
Le commentaire de Carole :
Cette histoire m’a séduite par le mystère qu’elle dégageait au départ. Antoine a reçu une lettre de la part de son père Vincent, écrite de sa main, qui est décédé il y a trois semaines. Cette lettre révèle que La Longère, le lieu où vivait Vincent, cache des secrets familiaux qu’il devra découvrir. Antoine a 65 ans, il est éditeur et son entreprise fonctionne bien. Il est entouré de personnes fiables et de son ami Patrick qui est aussi son confident. Il peut alors se permettre de partir et d'aller sur les lieux de La Longère pour y trouver des réponses à ses questions. De nombreux éléments s’entrecroisent et sollicitent nos méninges afin de résoudre le mystère. Un tapuscrit reçu de Pierre l’Homme éveille en Antoine une admiration mêlée à un malaise qu’il ne vient pas à bout de définir. Un secret entoure ses parents qui avec l’aide du médecin, du notaire et de Josiane, la femme de ménage de Vincent va être peu à peu élucidé. La lecture du testament va laisser Antoine pantois, il aura un choix à faire pour exaucer les dernières volontés de son père. Une rencontre inattendue va remuer des émotions et lui faire croire qu’il faut toujours espérer. L’auteur est sûrement une personne très ordonnée et perfectionniste, car les détails sont nombreux. Ma lecture m’a paru longue au point où j’ai failli me décourager, j'ai attendu longtemps avant de découvrir le début du secret. Je ne regrette pas d’avoir persévéré puisque l’histoire est belle et que l’auteur a une belle plume, mais j’aurais aimé un plus de mouvement.
Résumé :
Antoine, écrivain reconnu, reçoit une lettre de son père, mort depuis déjà trois semaines. Il avait quatre-vingt-quinze ans. Qui donc, à sa place, a pu poster cette lettre ? Et dans cette lettre que disait-il ? Il laissait le soin à La Longère, la maison près de Saint-Malo où il s’était retiré depuis la disparition de son épouse, de conter à Antoine les secrets que sa mère et lui ont emportés dans la tombe.
Ainsi, Antoine découvre qu’il avait une sœur, née en 1947, Antoinette, morte alors qu’elle avait trois ans ; une enfant pas tout à fait comme les autres : trisomique, ou mongolienne comme on disait alors. Antoine avait été mis en route bien des années plus tard. Outre cette révélation, le testament contient une disposition : en souvenir d’Antoinette, son père l’engageait à faire don de La Longère à une association qui accompagne les personnes en situation de handicap mental. Il s’agit d’un engagement moral, non d’une obligation. À lui de décider.
Antoine va chercher à comprendre ses parents, à les découvrir, eux qui se sont toujours dissimulés à lui avec tant d’application : pourquoi ne lui ont-ils jamais rien dit d’Antoinette et de son mal ? de cette douleur qui les tenaillait ? Pourquoi, lui, est-il arrivé au monde tant d’années après sa sœur ?