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*Je tiens à remercier les Éditions Mains Libres et Rugicomm pour ce service de presse*

-Ofilao 
-Geneviève Rochette
-Les Éditions Mains libres
-240 pages
-Roman historique, premier roman, Guadeloupe, famille, héritage

*Éditions Mains Libres*

*Rugicomm*

*Geneviève Rochette, FB*

Le commentaire de Martine :
Dans ce roman, l'auteure s'est inspirée de sa grand-mère et de son enfance. Mettant en fond, la crise sociale de son pays, elle va fouiller dans sa mémoire et retracer l'histoire de son aïeule et par le fait même la sienne.
Nous sommes en Guadeloupe en 2009, en pleine crise, Olia, une grand-mère antillaise qui décide de réunir auprès d'elle sa petite-fille et son fils afin de les réconcilier avec leur passé. Un récit qui met en lumière la relation d'un père et sa fille, le métissage, les secrets de famille, l'héritage, le racisme, la mort, la descendance, l'esclavagisme, etc. C'est une fiction inspirée de la vie de sa grand-mère et on le ressent, car l'histoire dégage beaucoup de sensibilité, d'authenticité, d'honnêteté et de sincérité. C'est l'histoire d'une quête identitaire, qui se déterminera par l'histoire de ses aïeux, de leur expérience de vie et de leur héritage familial.
Un bon roman qui m'a vraiment plu, c'est le parcours d'une femme afin de renouer avec son père et de sa grand-mère avec laquelle, elle partage un amour inestimable. C'est un beau voyage au sein des Antilles, de sa culture, son histoire et ses coutumes avec des personnages très attachants. C'est un premier roman, mais Geneviève Rochette dégage une expérience, on sent ses antécédents de dramaturge qui écrit pour le théâtre. Je vous recommande ce roman, vous allez apprécier le voyage littéraire au sein de la famille de Théolia. 


Résumé :
Guadeloupe, 2009. Alors que la crise secoue le pays, Inès, fille d’un Guadeloupéen et d’une Québécoise, se rend chez sa grand-mère Théolia. Avant de mourir, celle-ci réunit auprès d’elle son fils et sa petite-fille qui ne se sont pas vus depuis plusieurs années, l’un vivant à Paris et l’autre à Montréal, afin de les réconcilier avec leur passé. Dans l’avion, Inès lit un manuscrit de son père écrivain et redécouvre une partie de sa vie sous un nouvel angle. À cause de cette lecture, les branches de son arbre généalogique sont secouées et la quête identitaire qui l’habite de tout temps s’exacerbe. Commence la remontée d’Inès vers ses origines, essentielle pour comprendre ce qui l’a construite. Et comme si les fantômes pouvaient discuter avec les vivants, Gaston Miron, Saint-John Perse, Alain Grandbois et Aimé Césaire viennent teinter de poésie la mémoire des événements et orienter la réflexion vers leur signification cachée. En Guadeloupe, quand quelqu’un meurt, on dit « qu’il est monté ofilao » : une expression créole aussi magnifique qu’énigmatique, porteuse de sens et de mystère, à l’image de ce premier roman d’une dramaturge, qui est aussi une comédienne et une historienne.
Touchant et imagé, Ofilao est un livre habile, à la trame narrative bien tissée, et rempli de références littéraires. Un savoureux mélange de nuances et d’éclats dans l’écriture, qui révèlent une autrice que nous ne sommes pas près d’oublier.

Tag(s) : #ROMAN HISTORIQUE, #PREMIER ROMAN, #GUADELOUPE, #FAMILLE, #HÉRITAGE, #QUÉBÉCOIS, #MARTINE L