*Je tiens à remercier Les Éditions David pour ce service de presse*
-Plurielle
-Mélanie Guillaume
-Les Éditions David, collection Indociles
-406 pages
-Roman contemporain, psychologique, personnalité multiple
Le commentaire de Martine :
Dans ce récit, on suit le destin de trois personnages, trois identités, trois êtres humains avec des caractères différents, Victoire, Lola et Sara. Trois femmes, trois protagonistes qui se mêlent, qui se rapprochent et qui se divisent. Victoire, la rebelle extravagante, Lola est la rêveuse, tandis que Sara est celle qui dégage à être une femme responsable, sincère et mature. Cette histoire est celle de leur parcours et de leur quête de survie.
Nous suivons dans cette histoire tous ces personnages qui racontent la vie de Raphaëlle, qui a eu une enfance marquée par l'abandon de son père, des années chez les témoins de Jéhovah, de la décision de quitter et de couper les liens avec sa mère et son frère, de ses amours, de son éloignement jusqu'à sa vie adulte au Canada.
C'est un roman exceptionnel, les personnages sont la richesse de ce récit, avec toutes ses identités qui font partie d'elle, Raphaëlle a un trouble de la personnalité multiple, pour elle, l'appellation est, soit de la dissociation soit de la personnalité fragmentée. Une lecture intéressante et complexe comme je les aime, l'aspect des troubles psychologiques amène toujours un intérêt accru de ma part.
Je vous invite à découvrir ce magnifique roman de Mélanie Guillaume.
Résumé :
Donc ça y est, maintenant, toi aussi tu connais Victoire. Elle a débarqué sur ses grands poneys. Elle est toujours comme ça, Victoire. La discrétion, ce n’est pas son fort. Un beau matin, elle a déboulé dans ma vie et y a mis un sacré bordel. Comme elle ne demande jamais l’avis de personne, et encore moins le mien, je n’ai pas vraiment eu d’autre choix que d’accepter de lui faire une place. Depuis, ça chauffe souvent entre nous, parce que moi, je préfère rester invisible, ça cause beaucoup moins de problèmes. Victoire, elle, a toujours besoin d’ouvrir grand sa bouche. Quand je la retiens, elle me traite de froussarde. L’autre jour, elle a même dit que Lucas et moi, on était des cas perdus. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle voulait dire, vu qu’on n’est pas perdus du tout, on sait même très bien où on est.