*Merci aux Éditions Librinova ainsi qu'à Net Galley pour ce service de presse*
-Une famille Canindienne
-Bernard Gustau
-Éditions Librinova, via Net Galley
-248 pages
-Critique sociale, autochtones, orphelinats, historiques
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
J’adore tout simplement tout ce qui touche aux autochtones, bien que le sujet de base n’en est pas un facile, j’ai beaucoup aimé.
Tout se passe au Canada, entre 1890 et 1995, des enfants autochtones sont enlevés à leurs familles et placés dans des institutions. Tout ça sous le prétexte que c’est pour leur bien.
Ozalée et Lonan, qui depuis qu’ils sont enfants, sont très liés un à l’autre. Mais voilà, qu’alors que Lonan fuit avec son père, Ozalée, elle se retrouve dans un pensionnat.
C’est leur histoire que nous raconte Bernard Gustau, mais pas que, il nous parle des mœurs, des légendes, de leurs rituels, entre autres lorsque Lonan est gravement malade, on fera le rituel de la purification, oh que j’ai aimé, en lire autant sur toutes ces choses.
Mais on ne peut s’empêcher de s’interroger sur les agissements du gouvernement canadien dans cette histoire, de quel droit ont-ils décidé que la vie que ces autochtones vivaient, ne leur convenait pas.
L’auteur n’épargne personne, ni le gouvernement, ni l’église.
Moi, je peux vous dire que ce que j’ai trouvé le plus beau, c’est l'amour si spécial entre Ozalée et Lonan. Un amour que l’on ne voit pas souvent.
En bref, comme j’ai à peu près lu tous les livres de Michel Jean qui se rapproche du sujet, celui-ci de Bernard Gustau vient s’ajouter à mes coups de cœur, et ce, sans hésitation !
Résumé :
De 1890 à 1995, les autorités canadiennes enlèvent les enfants autochtones pour les placer dans des internats censés faciliter leur insertion sociale dans la société blanche. On évalue à 3 500 le nombre d’enfants autochtones morts en ces lieux.
Canada, 1958. Alors qu’elle menait une vie paisible auprès de ses parents, Ozalée est propulsée en enfer : désormais, elle doit vivre dans un pensionnat autochtone. Son ami de toujours, Lonan, fuit avec son père pour échapper au même destin.
Arrachés à la réserve indienne qui les a vus s’épanouir, les deux enfants sont contraints de grandir brutalement et de faire face à la nouvelle vie qui se profile devant eux : pour Ozalée, une vie de déracinement et d’intégration forcée, pour Lonan, une vie d’exilé pétrie par les enseignements traditionnels indigènes.
Critique acerbe et poignante des pensionnats autochtones canadiens, Une famille canindienne n’épargne ni l’Église ni ceux qui ont contribué à ce traumatisme intergénérationnel et culturel.