*Je tiens à remercier Les Éditions de l'Interligne pour ce service de presse*
-Dans la lumière de la traverse
-François Baril-Pelletier
-Les Éditions de l'Interligne
-72 pages
-Recueil de poésie, imagination
Le commentaire de Martine :
Un recueil qui met en lumière le talent de François Baril-pelletier, dans ce neuvième recueil, on ressent une maturité, c'est un artiste puisqu'il joue avec la matière, ses vers pour nous faire voyager au sein de son imagination et de la force de ses mots. Les sujets qu'il choisit sont dépouillés présenter de forme dénudée, sans flafla, en libérant l'essence et le sens de tout ce qui l'entoure.
Un beau moment de lecture que j'ai savouré puisque l'œuvre que nous présente ce poète mérite bien d'être présentée, un recueil écrit, en une journée et demie, qui soit si bien réussi. Je vous recommande de lire ce beau recueil.
Résumé :
Dans la lumière de la traverse est une oeuvre qui, se rapprochant de la puissance et de la simplicité du réel, allie sens et esprit dans une foulée de mots. François Baril Pelletier y découvre, dans une grande fulgurance, le quotidien libre et dépouillé, et le fruit du sens -partagé- de vivre. Le thème de la lumière, omniprésent, est aussi celui de la vie, du souvenir, aux décors simples d'un passage intime ici-bas. Car traverse, c'est le cas de le dire : ce recueil a été écrit dans un seul jet, du matin au soir, en deux jours, avec quelques minuscules corrections par la suite, surtout pour enlever certaines répétitions dans les mots venus spontanément. C'est peut-être quelque chose à passer sous silence, mais cela témoigne du fait que le recueil était déjà bien mûr dans les gènes de l'auteur, et j'ose le croire, d'une certaine maîtrise dans la vision de ce qu'il entame, lui qui a déjà écrit (en un peu plus d'une décennie) près d'une trentaine de livres, évidemment la plupart non publiés. Si certains de ses recueils ont aussi été écrits en quelques jours (Le chant du limon, environ sept jours), celui-ci n'aura par la suite pas été grandement modifié, ce qui fait qu'on se retrouve avec la substance même de l'oeuvre, sans philtre, sans maquillage ou altération. Ce qui en résulte est une appréciation plus grande de la vie elle-même -et non de la poésie- dont témoigne l'oeuvre, donc une oeuvre principalement débarrassée de ses référents symboliques, et mordant tout simplement dans la vie.