*Je tiens à remercier les Éditions Sémaphore pour ce service de presse*
-La renaissance de L'Interlope
-François Bellemare
-Les Éditions Sémaphore
-208 pages
-Premier roman, récit, Montréal, 1838-2031
Le commentaire de Martine :
Un portrait sociologique d'un quartier prisé de Montréal, l'ancien Red Light où l'on nous transporte dans les rues de la ville. On marche au fil de l'histoire montréalaise, tout se déroule au cœur d'un immeuble qui est la base de cette saga. Comme lecteur, nous sommes en pleine découverte des amours et des dérives et interdits sexuels qui sont bâtis sur des convictions de bienséances.
Un roman qui vogue entre le passé et le présent. L'auteur nous décrit très bien, les éléments qui font de chaque époque un moment mémorable de la vie trépidante de la main. Un roman où l'on sent bien les mystères, l'imagination des personnages, une permissivité de certains actes sociaux, les secrets, ce qui permet de rendre cette histoire intéressante et addictive.
Une belle lecture qui provoque quelques rictus, tout au long de ce récit. Je vous le recommande.
Résumé :
Érigé au cœur de l’ancien quartier du Red Light, L’Interlope traîne depuis plus de cent ans une réputation d’édifice « à double fond ». Sous le couvert d’activités culturelles édifiantes, sa façade patrimoniale a longtemps abrité les amours illicites, dont la teneur suivait les interdits qu’imposait chaque époque. Mais l’inclusivité tous azimuts des années 2020 a sonné le glas de l’opprobre social garantissant son modèle d’affaires, faisant perdre à l’immeuble sa rentabilité. Et si la proclamation de la nouvelle Charte de la prohibition par la Coalition du Progrès était l’occasion rêvée de le faire renaître dans toute sa splendeur?
Mordant dans la rectitude ambiante et l’hypocrisie à l’égard des sexualités, La renaissance de L’Interlope est à la fois une saga familiale gavée de poésie, une chronique des discriminations et un miroir des communautés montréalaises. Mitraillant à 360 degrés, ce récit farfelu est une satire résolument inclusive.