*Merci aux Éditions Au Carré, spécialement à Lison Lescarbeau pour ce service de presse*
-Le bel ami
-Marie-Josée Aubin
-Éditions au Carré
-136 pages
-Roman, autistes, enfants, manipulateur, relation toxique
Le commentaire de Lynda :
Une lecture pour laquelle il me sera un peu difficile d'en parler, sans dévoiler les lignes importantes.
Un couple qui essaie tant bien que mal d’avoir un enfant, mais malheureusement ça ne fonctionne pas, ils vont alors se tourner vers l’adoption.
Ils adoptent un petit garçon, mais ce n’est pas très long qu’il est diagnostiqué autiste, et puis un peu plus tard, une deuxième adoption, le frère du premier enfant, qui lui aussi est autiste.
Elle y croit à ses enfants, elle les aime plus qu’elle-même, et ce même s’ils sont autistes de haut niveau. Elle fait tout en son possible pour offrir le meilleur à ses 2 fistons, les livres, les spécialistes, elle est devenue une experte et elle est bien intégrée dans un cercle où les gens vivent la même chose qu’elle.
Et puis c’est l’entrée du ‘’bel ami’’ on peut dire que c’est un loup qui entre dans la bergerie. Un être manipulateur, hypocrite, menteur et qui à prime abord lui offre son aide pour ses petits... Mais, non, je ne vous dirai pas.
Elle va se battre bec et ongles pour ses petits, pour la paix, pour retrouver cette quiétude, mais elle doit avant tout se pardonner d’avoir ouvert cette porte, d'avoir fait confiance, elle au coeur grand comme le monde et qui n'a rien vu venir.
Je n’en dirai pas plus, c’est toute la psychologie de la relation toxique que l’auteure explore, la manipulation et comment, tel un serpent cette personne vient empoisonner votre vie.
Un roman pas facile, je dois l’admettre, mais qui vaut vraiment la peine d’être lu.
Résumé :
Au départ, il se présente tel un allié pour la guider dans le monde intérieur de ses jeunes enfants. Ces derniers sont autistes de haut niveau. Elle ignore tout de la bête solitaire à qui elle ouvre vraiment ses bras et son coeur. Au fil du temps, les comportements du « bel ami » sèment le doute et c'est avec horreur qu'elle découvrira que ce manipulateur chasse des hommes et des femmes comme elle, voire d'autres familles comme la sienne. Ecrit au « je » et au « tu » dans un récit livré avec hargne et douceur, Le bel ami révèle la profondeur de cette blessure. Une voix libératrice dévoile aussi la force qui anime ceux et celles qui se relèvent et se battent tout en continuant à croire à ce qui est bon chez l'être humain. Le bel ami, c'est une histoire de pardon, celui qui permet de passer à autre chose, mais surtout, de s'absoudre d'avoir laissé entrer un loup dans la bergerie..