/image%2F1968841%2F20230522%2Fob_653782_2-auto-editions.jpg)
/image%2F1968841%2F20230522%2Fob_09fd9d_partout-la-mort.jpg)
*Je tiens à remercier l’auteur Jean-Luc Menet pour ce service*
-Partout la mort: Recueil de nouvelles à chute
-Jean-Luc Menet
-Auto-éditions
-171 pages
-Recueil de nouvelles, littérature noire, la vie et la mort, humour noir
Le commentaire de Martine :
Dix-sept nouvelles sur le thème de la mort, dix-sept récits, avec des univers différents. Jean-Luc Menet nous partage la mort de ses personnages avec une adresse et un doigté qui donne des descriptions précises et réalistes. Des nouvelles surprenantes, un recueil étonnant, qui dégage une maîtrise de l'auteur pour la nouvelle puisque ce livre peut se lire comme un roman. Les nouvelles sont courtes, ce qui leur donne une forme haletante et stimulante pour l'imagination et la concentration du lecteur.
Un auteur avec une plume acérée, directe et expérimentée, qui permet de créer une intrigue sombre, tendue et stressante ou la mort erre au fil des pages. J'ai passé un agréable moment de lecture que je conseille à tous les lecteurs de romans noirs ou/et de thriller policier.
Résumé :
Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l’anagramme VIXI (vixi) signifie « j'ai vécu », c’est-à-dire « je suis mort ».
La mort est toujours.
La mort est imprescriptible.
La mort est partout.
Il y a dix-sept syllabes dans un haïku.
C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil.
"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin.
Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle a toujours été là.
Beaucoup la redoutent ou la craignent, d’autres la souhaitent ardemment, d’autres encore vivent à côté d’elle, sans s’en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme.
Les nouvelles de ce livre ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort.
Ainsi, on la voit surgir au beau milieu d’une découverte historique, au travers d’une enquête policière, dans les souvenirs d’une vieille dame désireuse d’en finir, dans les pensées d’une jeune femme suicidaire, dans les projets d’une tueuse en série, au cœur des expériences d’un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d’un couple désireux d’abandonner leur chien, par les yeux d’un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus…
Et parfois, à deux pas d’elle, il y a la vie.
Oui, la mort est partout.