*TEMPS CALME, PLEINE TEMPÊTE* Julien Decoin* Éditions Seuil via Net Galley* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier les Éditions Seuil et Net Galley pour ce service de presse*

-Temps calme, pleine tempête 
-Julien Decoin
-Les Éditions Seuil
-192 pages
-Roman contemporain, tempête, sauvetage, COVID 19, confinement, épidémie, relation père-filles, premier roman

*Éditions Seuil*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Net Galley*

Le commentaire de Martine :
Le récit d'un homme de trente-cinq ans qui quitte la grande ville avec sa petite de cinq ans, il désire rejoindre sa femme qui est sur une île. Dès le début, on sent que tout ne se passera pas comme il veut, il rate le ferry, se retrouve dans une toute petite chambre d'hôtel où ils auront à se confiner pour échapper à la COVID-19.
Le père n'est pas parfait, il a quelques problèmes, alcoolisme, sorties nocturnes, absent, désintéressé de l'éducation de sa fillette, ce moment de cohabitation avec sa fille où ils échangeront, parleront, échangeront sur ce qui était leurs relations et leur vie avant la pandémie. Ce sera une prise de conscience bouleversante et une introspection touchante qui amènera le père, à affronter ses démons et ses manquements.
Le roman est court, il faut que l'action se passe rapidement et c'est ce que Julien Decoin a réussi à faire dans son récit. C'est une histoire addictive, fascinante et intéressante avec des personnages agréables, caractérisés et inoubliable. L'ambiance est angoissante à certains moments, mais le partage entre le père et sa fille est la richesse de ce récit.
Une histoire difficile et dérangeante, qui apaise avec l'amour que partagent le père et sa petite-fille. C'est un primo roman à découvrir puisqu'il offre un aspect de quête initiatique.

Résumé :
Un père veut rejoindre sa femme sur une île, il est en compagnie de sa petite fille de 5 ans à laquelle il n’a pas pu consacrer autant de temps qu’il aurait voulu lors de ces premières années de paternité.
Arrivés au port d’embarquement pour le dernier tronçon en ferry, tout se complique. Une foule attend. Des menaces planent. C’est la cohue. In extremis, le père et sa fille trouvent refuge dans un hôtel où tous les clients sont bientôt confinés.
Face à sa fillette, dans le huis clos de la chambre, le père ressent sa profonde tendresse pour elle, mais aussi ses regrets, et une forme de culpabilité. La relation ambiguë qu’il établit avec la jeune responsable de l’établissement ne fait que raviver son sentiment de faute. Au téléphone, l’épouse et mère patiente, puis s’inquiète. Ils sont si près. Ils sont si loin. Finalement, le narrateur prend le risque de s’aventurer en bateau, malgré une mer déchaînée.
À quoi tient la vie ?