*Je tiens à remercier Les Éditions David pour ce service de presse*
-Deux heures avant la fin de l'été
-Sébastien Pierroz
-Les Éditions David, Collection Voix narratives
-376 pages
-Roman noir, polar, roman policier, thriller, enfance, drame, quête
Le commentaire de Martine :
Sébastien Pierroz nous transporte dans une France où il revient pour un décès dans sa famille, il constate que la France a bien changé. Il se rend compte que le pays se soucie énormément des changements climatiques, le clivage politique, ainsi que les bouleversements au niveau socio-économique. Il va nous amener dans un va-et-vient entre les souvenirs de la France des années 70, au milieu de la désindustrialisation, de la désinstitutionnalisation et l'arrivée des immigrants maghrébins. Jusqu'aux effets d'une pandémie COVID 19 sur la vie des gens du XXIe siècle.
Damien, ce fervent militant écolo qui travaille pour Greenpeace et Cristina, journaliste canadienne, née d'une mère vénézuélienne. Damien, venu pour des funérailles et Cristina, est venu en France pour faire une enquête, tout en apportant avec elle d'autres expériences de vie et des attentes bien différentes. Les deux se verront confrontés certaines perceptions, constations, critiques qui les feront réfléchir sur la France qui est passée, à celle qui devient la France d'aujourd'hui.
Sébastien Pierroz ajoute des accents de romances, de féminisme, de pouvoir, de misogynie, de violence, en terminant avec un message d'espoir que par la rencontre avec les autres, les différends, on peut apprendre énormément sur nous-mêmes et nous pouvons les aider en retour à devenir qui, ils veulent être.
Un roman que j'ai aimé lire, j'ai passé un bon moment, je considère que ce roman est un thriller qui a un accent socio-économique politique, je trouve qu'il en manque dans ma bibliothèque personnelle, car j'adore ce genre. Donc, vous imaginez bien que je vais, vous le recommandez.
Résumé :
Damien, un employé de Greenpeace établi à Londres, rentre en France pour les funérailles de son grand-père à Mongy. Le petit village savoyard de son enfance est marqué, depuis le chaud été 1976, par le meurtre d’une jeune fille, Claudia Campana, commis par un immigrant algérien, Arezki Hamani. Toutefois, des doutes persistent sur les circonstances du meurtre.
Solitaire et dévasté par le décès de sa sœur en 2002, Damien reste persuadé du lien entre la mort « accidentelle » de sa sœur et les secrets conservés par plusieurs résidents du village.
Aidé par son frère Adrien et par la journaliste franco-ontarienne Cristina, il part à la quête des secrets du village et de sa famille.
Puisant dans ses origines, Sébastien Pierroz traite dans ce fascinant polar du racisme qui hante depuis longtemps cette France de « l’entre-deux », avec en filigrane la désindustrialisation et les effets pervers de la mondialisation.