*OCRE ROUGE* Marie-Françoise Taggart* Éditions Mains Libres, via Rugicomm* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions Mains Libres et Rugicomm pour ce service de presse*

-Ocre rouge 
-Marie-Françoise Taggart 
-Les Éditions Mains Libres
-378 pages
-Polar, roman policier, réserve autochtone, disparition, jeunes filles

*Éditions Mains Libres*

*Rugicomm*

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Dans ce roman, Marie-Françoise Taggart nous raconte l'histoire de Joyce Bell qui a été élevée sur une réserve autochtone au nord d'Elizabethville. Elle nous explique la réalité de la vie des Autochtones, leur situation actuelle. L'histoire se déroule dans une ville fictive située tout à l'Ouest canadien. La sergente Joyce Bell, une jeune femme métisse qui a grandi dans une réserve au nord de la capitale. Elle enquête sur les disparitions de femmes autochtones, en travaillant ces dossiers, elle va découvrir un réseau de trafic d'êtres humains.
Les personnages sont marquants, les sujets sont intéressants comme celui de la question identitaire, les préjugés, la prostitution juvénile, le crime organisé, la toxicomanie, etc. Ce roman peut être déboussolant, gênant et surprendre. L'intrigue est intéressante, ténébreuse, criminelle et obscure, ce qui donne un excellent polar qui tient le lecteur en haleine du début jusqu'à la fin. Un récit qui ferait un bon scénario de film, proposant des événements malsains et houleux avec des combines, des manigances, des complots criminels, de la brutalité, des émotions une intolérance, de la violence et de l'action. Tout ce qu'il faut à une bonne adaptation pour un film policier. Marie-Françoise Taggart est une auteure que je vais suivre puisque j'ai hâte de lire la suite.

Résumé :
Joyce Bell, élevée sur une réserve autochtone au nord d'Elizabethville, est la nouvelle chef du poste de police d'Aylmertree. Elle s'est donnée pour mission de retrouver de jeunes femmes de sa communauté qui ont disparu. Ce faisant, elle découvre l'existence d'un réseau de prostitution juvénile impliquant des personnalités importantes de cette petite ville proprette. Secondée par son adjoint, l'agent Listerbie, alias Sqwiq, ainsi que par l'informaticien Kof, elle devra poursuivre ses recherches dans l'ombre. Ensemble, ils essaieront de déjouer les attaques du crime organisé local, qui continue de s'acharner sur d'innocentes victimes, à titre d'exemples, cette petite Québécoise tombée entre les mains de trafiquants d'êtres humains et ce sans-abri toxicomane, retenu prisonnier pour des fins mystérieuses.  Pendant ce temps, le pays entier n'a d'yeux que pour les oeuvres hypnotiques d'un artiste anonyme qui signe, à l'ocre rouge, ses toiles du nom de « Le Révin », et qui fait fureur, tant dans les médias que dans les musées, avec son art tordu au slogan énigmatique : « Voir, c'est mourir un peu ». . Ocre rouge fait suite à Elizabethville, paru à l'automne 2021. On y retrouve d'ailleurs une partie de la faune attachante des personnages qui peuplaient ce polar littéraire unanimement salué par la critique.