*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur, spécialement à Geneviève, pour ce service de presse*
-À la croisée des chemins
-Tome 1 : La dérive
-Louise Tremblay d'Essiambre
-Guy Saint-Jean Éditeur
-368 pages
-Roman historique, famille, épreuves, solidarité
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Qui dit Louise Tremblay d’Essiambre, dit habituellement coup de cœur, et encore une fois, l’auteure nous offre le premier tome de ce qui ressemble beaucoup à une autre série coup de cœur !
Dans ce roman historique, on est en pleine 2e guerre mondiale, et nous allons faire la connaissance de la famille Fitzgerald, Connor le père, d’origine irlandaise, Ophélie et de leurs 13 enfants. Nul besoin de vous dire que c’est pratiquement la misère noire pour cette famille, et non seulement, il manque de tout, mais également du côté émotionnel, les bons mots, l’amour et les câlins et bien ça n’existe pas chez eux.
Du coup à cause du manque de tout, les 2 plus vieux Marjolaine et Henry doivent se sacrifier, tout quitter et s’éloigner pour gagner des sous pour aider la maisonnée. Je ne peux que vous dire qu’à certains moments, c’est vraiment déchirant de les voir aller.
Marjolaine se retrouve donc chez les O’Brien, complètement à l’inverse de sa propre famille. Dans cette famille, ils sont tissés serrés, et tout le monde participe à tout, mais avant tout, l’amour est omniprésent. Ce qui redonnera confiance en la vie et surtout un espoir que le bonheur existe dans ce bas-monde. Mais ce sera de courte durée,
Un drame vient frapper la famille, et tout le monde va ressentir les affres de ce drame et encore plus les tout-petits comme Delphine, dont le poids du malheur est trop lourd sur ses petites épaules.
C’est le premier tome de cette série, mais je peux vous dire déjà, que c’est un roman qui frappe fort. On adore les personnages, on voudrait tellement offrir quelque chose à ces enfants pour qu’ils puissent sourire de nouveau.
Bien sûr, c’est un roman historique et l’auteure a ce talent de nous transporter avec ses mots à une toute autre époque, on le sent, on le vit. À quelques reprises, les émotions étaient très fortes, plusieurs sentiments surgissent à la lecture de ce premier tome, de la tristesse, du bonheur, de la colère et de l’espoir.
Marjolaine est encore très jeune pour prendre en main le bonheur de sa fratrie, et on voudrait tellement l’encourager. La fin vient nous frapper très fort et nous fait espérer le deuxième tome très rapidement…
Un coup de cœur que je vous recommande à 100 %, ne passez pas à côté de cette histoire, je suis certaine que ce sera un coup de cœur également pour vous !
Résumé :
Connor Fitzgerald et son épouse Ophélie Vaillancourt vivent un quotidien de misère avec leurs treize enfants. Le salaire de mécanicien pour le Canadien Pacifique de Connor ne suffisant pas à nourrir sa famille, les enfants sont contraints de contribuer très jeunes à la subsistance et aux tâches de la maisonnée, quitte à s’exiler.
C’est ainsi que Marjolaine, l’aînée, se retrouve séparée de son jumeau Henry pour la toute première fois. Désemparée, loin de celui qui a toujours partagé son quotidien et ses moindres pensées, elle découvre néanmoins à Montréal une vie étonnante qui lui permet de rêver à un avenir meilleur.
Lorsqu’un drame frappe la famille demeurée en Estrie, chacun en subit les pénibles conséquences. Certains d’entre eux, dont la petite Delphine, feront face à des défis beaucoup trop astreignants pour leur âge. Toutefois, avec la Seconde Guerre mondiale qui n’est pas terminée et l’effort de guerre déjà exigeant, Marjolaine et Henry arriveront-ils à secourir leurs plus jeunes frères et sœurs?