*Je tiens à remercier Les Éditions Le lézard amoureux et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
-Cœur mémoire
-Stéphanie Fillion
-Les Éditions Le lézard amoureux – Groupe Nota Bene
-124 pages
-Recueil de poésie, cœur, passion, émotions, greffe, hommage
Le commentaire de Martine :
Dans sa poésie qui nous expose l'histoire de la première femme transplantée cœur-poumon au Québec en 1985, Diane Hébert, elle retrace son parcours, ses forces et ses faiblesses, ainsi que le courage qu'elle avait pour accepter cette double transplantation.
Stéphanie Fillion va également puiser dans sa vie personnelle, ses angoisses, son anxiété, sans oublier qu'elle relate aussi des souvenirs qu'elle porte en elle. On sent la passion et la sensibilité de la poétesse dans ses poèmes.
En rendant hommage à cette femme courageuse, on sent que Stéphanie Fillion s'est approchée très près de ce qui la représentait, en rencontrant sa fille et en lui permettant de lui parler de sa mère et des souvenirs de cette maman qui se battait pour vivre. On peut admettre que ce recueil est celui des souvenirs, de la vie et des cœurs dénudés, honnêtes, ouverts et sincères.
J'ai passé un bon moment de lecture et j'ai aimé l'hommage fait à Diane Hébert, ainsi que les souvenirs que portent nos cœurs et la vie courante qui suit son cours. Je vous le recommande, c'est un beau recueil qui se savoure tranquillement et médite chaque mot, chaque rime, etc.
Résumé :
Le cœur pompe. Le cœur est une mécanique. Il est ce muscle qui travaille sans relâche. Paradoxalement, l’organe de la circulation sanguine est culturellement devenu le siège des émotions et de la passion. Cœur mémoire est le lieu de rencontre entre deux femmes, entre deux, voire, trois cœurs. Livre hommage autant que livre de rapprochement, plongée dans les souvenirs et dans les années 1980, entre l’intime et la culture populaire, ce recueil interpelle la force féminine que fut Diane Hébert, première Québécoise à recevoir une double transplantation cœur-poumons. Parce qu’elle a ému le Québec entier, qu’elle ressemble à Lady Di, qu’elle porte le même prénom que la mère de l’autrice, Diane, la Miniature, frappe l’imaginaire de la poète ; elle lui livre, par-delà la mort, le secret de son courage. À travers l’altérité, l’écriture s’ouvre sur un nouvel espace où l’identité continue de se construire, entre les enjeux de force et de vulnérabilité.