*Je tiens à remercier Éditions Hamac et les Productions Somme Toute pour ce service de presse*
-Le jardin de la morte
-Pierre-Luc Gagné
-Éditions Hamac, Les Productions Somme Toute
-112 pages
-Roman, poésie, enfance, autofiction
Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Un tout petit roman d'une centaine de pages, qui a le mérite de traiter des sujets intéressants et qui mettent en lumière la vie familiale, le deuil, les addictions et les carences. L'auteur met l'accent aussi sur le sentiment de l'amour qui est une affection orientée vers un être humain ou un objet et c'est de cet intérêt que cette émotion va chercher à développer un contact imaginaire, physique et intellectuel.
Une grand-mère décédée, un petit-fils qui rêve d'être un adulte, il ne se sent pas bien dans le monde de l'enfance ne lui donne pas la chance de trouver des moments réconfortants, mémorables afin de nourrir les souvenirs. Le jardin de la morte est un récit à déguster, en prenant son temps, j'ai même relu certains passages pour en savourer toute la beauté et de se situer dans l'imagination du petit ou dans la réalité, sans oublier de s'émerveiller en écoutant la nuance poétique des mots.
J'ai adoré mon moment de lecture que j'ai pris le temps d'apprécier à sa juste valeur, ce qui lui donne un coup de cœur, puisque cette autofiction m'a vraiment touché droit au cœur.
Résumé :
Un jeune homme qui cherche à exprimer sa fureur de vivre, sa fascination de la mort et son dégoût de l’enfance
Dans la plus grande ville du Québec maritime, un garçon apprend à habiter un univers qui ne lui ressemble pas. Son enfance et l’âge adulte n’ont que peu de distinction. Entre la mère, les tantes, le père absent, les dépendances, le baptême et l’enterrement, il ne comprend pas comment être un enfant et rêve au jour où il deviendra vieux. Rimouski, mars 2003. La grand-mère, celle qui inspire et rassure, meurt. La cirrhose emporte Jeannine, alors que ce sont les autres femmes qui boivent. L’harmonie familiale se fragmente. Les souvenirs se mélangent. Le jardin de la morte est une autofiction morcelée sur l’apprentissage de l’enfance, de la mort et du songe où l’art devient sortie de secours.