*Je tiens à remercier les Éditions Hamac et Les Productions Somme Toute pour ce service de presse*
-Regarder les coulisses se répandre
-Christine Gosselin
-Éditions Hamac, Productions Somme Toute
-136 pages
-Récit dramatique, premier roman, théâtre, violence conjugale, relation malsaine, sensibilisation
Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥
Le récit d'Esther, le personnage principal est une comédienne, elle se retrouve à être la victime de violence par un partenaire comédien. Les deux jeunes artistes seront pris dans une relation toxique. Il devient son bourreau et elle, sa victime.
C'est une histoire poignante, dès le début, on entre dans l'antre de la violence, d'une ambiance suffocante, des comportements violents, de sentiments ambigus et insipides qui sont des éléments menant à la violence lorsqu'ils sont vécus à l'intérieur d'une relation intime comme la violence conjugale.
Entre Esther et son tortionnaire une relation de victime-bourreau a été alimentée par la passion et l'art de celui qui veut avoir une emprise opprimante sur sa conjointe. Elle croit que son partenaire est violent parce qu'il l'aime et qu'il veut qu'elle en soit convaincue de la passion qui les unisse.
Christine Gosselin offre avec son roman l'histoire de plusieurs femmes, des récits vécus, elle espère offrir un peu de répit au cœur de celle qui vit de la violence conjugale et domestique, elle veut leur offrir un apaisement, complicité et surtout l'espoir que la lumière brille au bout de la route sinueuse. L'auteure voulait laisser une ressource pour aider les lectrices qui auraient besoin de soutien, ce sont les coordonnées de l'organisme SOS violence, il aide les victimes et leur entourage.
Résumé :
Esther est comédienne. Sur scène, avec les costumes, les décors et les artifices, elle croit aux contes de fées. Elle tombe amoureuse, puis elle tombe, tout simplement. L’amoureux, comédien aussi, devient un monstre, et ce, des coulisses aux rideaux de velours des théâtres en passant par la cuisine et la chambre à coucher. La violence conjugale envahit tout. Esther est victime. Son bourreau l’insulte, la trompe, la viole, la bat. Elle ignore comment la pièce se terminera, mais souhaite que les bouquets de fleurs lancés sur la scène après les prestations ne recouvrent pas sa pierre tombale.