*Je tiens à remercier les Éditions du Tullinois pour ce service de presse*
-Pourquoi je déteste Montréal
-Isabelle Berrubey
-Les Éditions du Tullinois
-104 pages
-Essai, constatation, infrastructure, municipalité, politique, métropole, Montréal, les régions
Le commentaire de Martine :
Isabelle Berrubey nous offre un essai ou une réflexion ou une critique de la situation que les régions sont envahies par la métropole et ce qui se passe dans ces rues. Elle nous présente les différences qu'elle a remarquées entre les régions et Montréal, en les comparant, elle a pu souligner des éléments qui l'intéressaient plus que d'autres.
L'auteure utilise la comparaison entre la métropole et les régions en mettant en relief les différences et divergences, que ce soit un problème d'administration municipale ou non, certaines situations ont intéressé l'auteure sur les infrastructures, les problèmes de congestion reliés à la réparation des routes, les cônes orange qui obstruent les artères de la ville, qui alourdissent et enlaidissent le paysage urbain en contraste avec celui des régions.
Elle va aussi soulever quelques lacunes du système de santé comme les vaccins, la pandémie, les urgences et que toutes les décisions sont prises en fonction de Montréal et non en égard pour le territoire québécois entier.
Une lecture intéressante qui ne traîne pas en longueur, je dois avouer que l'auteure nous offre un essai concis et direct sans fioritures, un regard aiguisé et honnête partagé avec un brin d'humour.
Résumé :
Problème de circulation « Ah! Décidément, vous êtes bien chanceux, les Montréalais, d'être en travaux comme ça, tout le temps. C'est qu'il y a du budget à Montréal pour les infrastructures routières, comparativement aux régions. Ça me paraît bien injuste, parce que, per capita, nous avons plus de kilomètres de route à entretenir que vous! Il paraît que cette situation est due au fait que vous avez plus de comtés (de tout petits comtés, en passant) que nous, dans les régions. Par chez vous, vous empilez les députés. Les nôtres parcourent des centaines de kilomètres dans des chemins de m.. pour faire leur travail. ».