*LES ENFANTS DU SILENCE* Lyn Yeowart* Les Presses de la Cité via Interforum Canada* par Lynda Massicotte*

*Merci à Interforum Canada, spécialement à Céline pour ce service de presse*

-Les enfants du silence
-Lyn Yeowart
-Les Presses de la Cité via Interforum Canada
-592 pages
-Thriller, vengeance, enfance, vérité

*Les Presses de la Cité*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Interforum Canada*

Le commentaire de Lynda :
Cette histoire est loin d’être facile à lire, croyez-moi.
C’est Joy qui sera au centre de cette histoire. Le tout commence dans les années 60, mais va se passer dans les années 70 et 80 également.
Joy est membre d’une famille dysfonctionnelle, et le mot est faible. Élevée sur une ferme australienne, son père, un homme respecté de la communauté, mais un monstre qui n’aurait jamais dû naître.
Joy et sa famille ont été maltraitées physiquement, le père, un tyran qui ne se gênait pas pour leur administrer des raclées à ne plus finir.
Joy finis par partir pour essayer de se faire une vie bien à elle, mais en apprenant que son père est mourant, elle décide de revenir, mais son retour n’a en fait qu’un seul but, se venger, faire payer à ce monstre tout ce qu’il a fait.
Du fait que cette histoire se passe sur trois décennies, on apprend différentes choses, mais un point majeur la disparition d’une petite voisine, Wendy, en 1960 et que l’on a jamais vraiment élucidé.
Une chose est certaine, tout est très difficile. Je dois dire, qu’à quelques reprises, j’ai été bouleversée, presque aux larmes. Des émotions très fortes, cette petite fille, on voudrait être là pour elle, elle m’a fait ressentir beaucoup de colère et de tristesse. J’ai été révolté par les agissements de cet homme qui se dit père.
Et puis devenue adulte, Joy, qui a été marquée à vie par les agissements de son bourreau, encore là, elle est très attachante et on peut voir les séquelles des abus familiaux.
Tout tourne autour de la violence familiale, de la pauvreté, des abus, de là où je peux dire que cette lecture est loin d’être facile.
Les revirements de situations, les vérités qui sortent, font en sorte que l’on est percutée à plusieurs reprises, malgré le fait qu’il y ait quelques petites longueurs, ce n’est pas assez pour nous faire mettre le livre de côté.
Et pour terminer le tout, une fin que vous ne voyez pas venir, que vous ne vous attendez pas du tout, une fin en soi….
L’écriture est assez imagée, donc difficile par moments, des personnages très forts et pour lesquels nous n’avons aucune difficulté à aimer ou à haïr de tout notre cœur.
En bref, c’est une lecture que je recommande, mais une lecture qui peut laisser une marque.

Résumé :
1983. Joy se tient devant le corps inanimé de son père. Lorsqu’elle a appris qu’il était mourant, la jeune femme est aussitôt retournée dans la ferme australienne qui l’a vue grandir. Pour enfin saisir sa chance. Pas de le revoir, mais de lui faire payer. Car George Henderson, chrétien dévoué et pilier de sa communauté, était aussi un monstre.
Hantée par les cris magenta de son enfance et les mots sombres de sa soeur qui l’exhorte à se venger, Joy s’est mis en tête de faire éclater la vérité. Une vérité ancrée dans l’hiver poisseux de l’année 1960, celui où Wendy Boscombe, 9 ans, a disparu pour ne jamais réapparaître…
Un roman à combustion lente, oppressant et émouvant. Une héroïne à l’enfance sacrifiée, aussi cabossée qu’attachante.