*GÉNÉRATION FIGÉE* Jérémy Wegmann* Éditions Librinova* par Nathalie Courchesne*

*Merci à Jeremy Wegmann pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*

-Génération figée
-Jérémy Wegmann
-Éditions Librinova
-265 pages
-Fantastique, horreur, dystopie, anticipation, science-fiction, coma

*Éditions Librinova*

*Amazon FR***Amazon A*

*Jérémy Wegmann, FB*

Le commentaire de Nathalie : ♥ Coup de coeur ♥
Un cauchemar, un mauvais rêve, un événement qu’on ne voudrait jamais vivre.
Le 10 janvier, c’est l’incompréhension la plus totale partout dans le monde et pour nous lecteur en particulier dans la petite ville fictive de Montsardieu. À l’hôpital, les comateux se réveillent, les blessés graves guérissent, les maladies disparaissent.
Chez Jacques et Rose, c’est l’Alzheimer de celle-ci qui s’est envolée. C’est vraiment à n’y rien comprendre, les gens ne meurent plus, mais les femmes n’accouchent plus.
Est-ce un virus, une malédiction comment savoir quand même les scientifiques ne trouvent rien ? Dans la même ville la nouvelle fait mal à Louise et Joachim la veille de l’événement, ils ont acceptés de débrancher leur fils décédé suite à un accident, et ce, malgré les doutes et les supplications de leurs filles Judith.
Nous sommes maintenant 5 ans le jour J et rien n’a changé. Les gens continuent de ne pas mourir et vivent parfois avec tous les excès qui se montrent à eux.
Louise travaille dans un centre pour aider ceux qui vivent avec certaines dépendances, anxiétés et tout ce qui vient avec cette nouvelle vie, elle a pour collègue Marie, la petite fille de Rose revenue de Paris pour espérer changer de vie.
Tout semble bien aller dans ce nouveau monde de la génération figée, certains s’y habituent, d’autres essaient de survivre. Mais un groupe très mal intentionné a décidé de faire le ménage sur la terre. Ce groupe nommé Les Trieurs extrémistes ont décidé d’éliminer ceux qu’ils n’estiment pas devoir vivre. Car oui, il existe bien une façon de mourir et une seule : recevoir une balle dans la tête.
Louise et Marie prennent la décision d’organiser des marches, des rencontres avec tous ceux qui veulent bien les suivre pour dénoncer ces gens très violents qui parfois tuent pour aucune bonne raison. Mais existe-t-il une bonne raison ? Elle décide de faire ce que le maire et la police ne semblent pas vouloir faire. Par peur ou ont-ils une raison précise de ne pas trop enquêter ? Y auraient-ils un traître dans les forces de l’ordre, dans le monde politique ? Ce qui est sûr, c’est que les gens en ont assez que Les Trieurs font la loi et sèment la peur partout.
Une seule chose pourrait les arrêter et cette chose pourrait être le temps.
Et si tout recommençait comme avant et si le phénomène faisait marche arrière et remettait tout en ordre, la mort, la vie ?
Mais la question qui se pose, qu’elle est la vraie raison de ce moment figé.
Pourquoi tous ces rêves prémonitoires, tous ces comateux réunis par un même rêve, un même but ?
Cette génération figée qui a vu sa vie être mise sur pause réussira-t-elle à remettre le monde dans le droit chemin ?
L’auteur a su capter mon attention dès le début, les pages se sont mises à tourner toutes seules. Je voulais savoir qui, quand et comment ?
Une plume fluide, colorée et presque futuriste en n'espérant pas fataliste.
Un thème hors de l’ordinaire, mais oh ! Combien captivant et fascinant, on ne peut que se poser une seule question : que ferions-nous ? 

Résumé :
Un 10 janvier, la communauté scientifique mondiale est complètement dépassée par un évènement inexplicable. L’information est vite relayée par les médias et la population s’agite : plus aucune mort n’est recensée, plus aucune naissance non plus. Les femmes enceintes restent enceintes, les patients dans le coma se réveillent mystérieusement, terminées les maladies et les corps semblent se régénérer après chaque blessure et autres traumatismes. Dans la petite ville fictive de Montsardieu, Louise Klein et son mari Joachim viennent de faire don des organes de leur fils aîné en état de mort cérébrale, malgré les réticences de leur cadette Judith. Rose Berain vivait de plus en plus mal cet Alzheimer qu’on lui avait diagnostiqué. Son mari Jacques constate que ses folies passagères disparaissent et s’en réjouit. Tandis que leur petite-fille, Marie Berain, montée à Paris, se prépare à une carrière de médecin légiste dans un monde où on ne meurt plus.
Cinq ans plus tard, le monde s’est résigné à ne plus mourir. Mais également à ne plus donner naissance. L’euphorie est passée, laissant place à des anxiétés de plus en plus prégnantes dans les foyers. Certains parlent de génération figée. D’autres n’en parlent pas.