*Merci aux Éditions Libre Expression, du groupe Québecor, ainsi qu'à Marie-Josée, pour ce service de presse*
-Points de fuite
-Tome 1
-Martin Michaud
-Éditions Libre Expression, Groupe Québecor
-472 pages
-Thriller psychologique, roman choral, arts, faux tableaux, vol
Le commentaire de Lynda :
Après la série avec Victor Lessard, j’étais un peu craintive de commencer une nouvelle série, étant donné que j’ai adoré la série précédente, et bien heureuse surprise, j’ai beaucoup aimé le premier tome de cette nouvelle série ! Bien sûr en connaissant la plume de Martin Michaud, il fallait s'y attendre.
Dès le départ, on plonge dans l’histoire avec la disparition de la petite Rosalie Lavoie, 4 ans. Bien sûr, une disparition est toujours dramatique, mais encore plus quand il s’agit d’un enfant, tout de suite mon intérêt a grandi et je suis resté scotché à ce livre jusqu’à la toute fin.
Derrière ce drame, il y a autre chose, nous sommes dans le monde des arts, des faussaires, des vols, tout ce qu’il faut pour procure de l’action sans interruption.
Deux familles, les Lavoie, propriétaire d’une galerie d’art et les Lazarre, qui, tout le contraire, sont des trafiquants de tableaux et faussaires, c’est donc dire, que ces deux familles n’ont absolument rien en commun, plutôt le contraire.
L’histoire tourne autour d’un fait véridique, un vol de tableaux survenu au musée des Beaux-Arts, en 1972. Des tableaux d’une valeur inestimable, et surtout un de ces tableaux convoité par des forces occultes.
Étant donné les relations entre les deux familles, les Lavoie et les Lazare, c’est bien certain que les soupçons sont portés vers les Lazarre.
Alice Lavoie, policière à la Sûreté du Québec, accompagné de son copain Félix, mettra tout en œuvre pour retrouver la petite puce.
Que vous dire, j’ai adoré Alice Lavoie, courageuse, fonceuse, sans limite dans ce qu’elle veut accomplir, et malgré qu’elle se retrouve en plein milieu d’une tonne de secrets et elle ne lâchera pas, elle veut retrouver Rosalie, sa petite sœur, et ce, envers et contre tout.
On ne peut pas dire qu’il y a des périodes mortes dans cette histoire, au contraire, tout plein de rebondissements et de revirements de situations, qui font que l’on ne peut pas déposer le livre, on doit continuer, on veut savoir.
Entre l’adrénaline que nous sentons pour retrouver la petite, tous les secrets entourant ces deux familles, l’action ne manque pas du tout. Et tel que nous connaissons Martin Michaud, on devine parfaitement qu’il nous appâte très solidement, étant donné que ceci est le premier tome, donc à suivre.
Une finale, que l’on ne voit pas venir, un scénario à la Martin Michaud, un fond de vérité en arrière-plan, que demander de plus, pour une excellente lecture, un peu énervante par moments, mais vous savez comme moi, que l’on aime ce genre de lectures !
Résumé :
« Au tableau de bord de mon autopatrouille, l'aiguille marque 180. Mes doigts sont crispés sur le volant. Un panneau d'affichage se dresse en retrait de la route. La reproduction du portrait d'une fillette blonde ne comporte qu'une mention : “Aidez-nous à retrouver Rosalie Lavoie – 4 ans.” Mon coeur se serre et, tandis que j'allume le gyrophare, je note sans y prêter attention que sa lueur barbouille au hasard des secousses le porte-nom épinglé sur le revers de ma chemise. Car s'il m'est une certitude, c'est que je n'en ai nul besoin pour me rappeler que les lettres incrustées y forment le même nom de famille que celui de Rosalie.Je m'appelle Alice Lavoie et ceci est notre histoire. »Un conflit ouvert entre deux puissantes familles du milieu de l'art de Baie-Saint-Paul culmine, dans les années 1990, avec l'enlèvement de la petite Rosalie Lavoie. En toile de fond, le vol jamais élucidé du Musée des beaux-arts de Montréal, survenu en 1972, et un tableau mythique que des forces occultes tentent de s'approprier.Suspendue de la SQ à la suite d'une intervention qui a dérapé après la disparition de sa soeur, une jeune patrouilleuse va découvrir que le passé de sa famille cache un monde de dissimulation où la vérité a plusieurs visages.