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*Je tiens à remercier les Éditions de La Presse et le Groupe Fides pour ce service de presse*

-Détecteur de mensonges : la vie fascinante de Jacques Landry, virtuose de l'interrogatoire
-Katia Gagnon
-Éditions La Presse, Groupe Fides
-232 pages
-Biographie, technique d’interrogatoire, Sûreté du Québec, enquêteur, polygraphe

*Éditions La Presse*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Katia Gagnon, FB*

*Groupe Fides*

Le commentaire de Martine :
Quelle lecture passionnante, l'histoire d'un policier confesseur et maître en la matière. Jacques Landry est celui qui a mené des dizaines de milliers d'enquêtes sur des crimes sordides et cruels, il a travaillé vingt-cinq années pour devenir polygraphiste privé après sa relation de la Sureté du Québec. Il a au fil des années peaufiné une méthode d'interrogatoire et de l'utilisation du polygraphe afin de mettre sous les verrous les meurtriers, violeurs, fraudeurs qui ont commis différents crimes au Québec, ainsi que partout dans le monde. Il a développé une technique d'interrogatoire qui porte son nom maintenant, avec l'utilisation du polygraphe comme outil de vérification des réponses données à l'enquêteur durant l'interrogatoire.
Jacques Landry après quarante ans, il a un échec qui le hante encore, celui du meurtre sordide de l’homme d’affaires de Mont-Royal : « C’est l’un des plus gros échecs de sa carrière, de ne pas avoir pu mettre ce gars-là derrière les barreaux. Quand il en reparle, même si cela fait 40 ans, il en a pratiquement les larmes aux yeux », raconte Katia Gagnon, journaliste à La Presse :  

https://www.lapresse.ca/actualites/2023-09-23/detecteur-de-mensonges-de-katia-gagnon/l-histoire-inedite-d-un-policier-maitre-confesseur.php

Dans ce livre Katia Gagnon, nous raconte la carrière professionnelle, la vie personnelle de cet homme, enquêteur émérite de la Sûreté du Québec. La technique Jacques Landry, ne joue pas du côté de l'exposition des faits et de la confrontation du suspect, mais plutôt avec empathie, écoute active et psychologie qui a toujours aidé Jacques Landry depuis les années 80. Il emmène le criminel à parler de sa vie, jusqu'à sentir le climat de confiance entre les deux, en axant leurs discussions vers le pourquoi et non le comment. L'échange va se diriger vers une faille, où le prévenu va se méprendre et révéler son crime. Donc, la conclusion de cette technique est d'arriver à ce que le criminel se compromettre pour avouer la vérité aux autorités de lui-même, il va s'auto-incriminer. 

C'est cette méthode qui amènera Jacques Landry à enseigner cette pratique d'interrogatoire auprès des étudiants de l'École nationale de police du Québec. Dès qu'il est retraité de la Sûreté du Québec, Jacques Landry décide d'aller en Europe, en Belgique, puis en France, en Afrique, etc. Pour leur expliquer la méthode d'interrogatoire qu'il a inventée, on peut dire que la méthode Jacques Landry est connue internationalement. Cet homme a réussi à rendre un acte criminel en la révélant avec humanisme afin de comprendre et de saisir le pourquoi des crimes commis. 
Katia Gagnon a bien effectué la tâche que Jacques Landry lui avait demandé de laisser une trace de son parcours de vie comme enquêteur au sein de la S.Q. et de sa pratique privée d'interrogatoire guidée avec polygraphe et d'expliquer que les interrogatoires pour réussir, elle doit être faite avec empathie, écoute et accueil de celui qui a commis un crime et qui va l'avouer par lui-même. Katia Gagnon a écrit un livre qui est captivant, qui se lit bien et qui explique parfaitement ce que Jacques Landry voulait léguer à la société en héritage.

Résumé :
On dit de lui qu’il est le virtuose de l’interrogatoire, et pour cause : Jacques Landry en a mené plus de 12 000, d’abord à titre d’en - quêteur de la Sûreté du Québec, où il a travaillé pendant 25 ans, ensuite comme polygraphiste privé. En un demi-siècle de tête-à tête avec des possibles meurtriers, violeurs, voleurs ou fraudeurs, Jacques Landry a peaufiné une méthode qui fait désormais école et qui a permis de résoudre bien des crimes, non seulement au Québec, mais ailleurs dans le monde.
Oubliez les clichés de l’ampoule nue, des menottes et autres instruments de contrainte. La technique de Jacques Landry, dénuée de toute logique de confrontation, repose plutôt sur l’empathie, l’écoute attentive et la psychologie.
Dans ce récit haletant comme un polar, mais dans lequel il n’y a rien d’inventé, la journaliste Katia Gagnon retrace le parcours exceptionnel de ce singulier détecteur de mensonges. Elle nous entraîne avec lui dans des salles d’interrogatoire au Québec, en France et en Belgique. Nous devenons ainsi, au fil des pages, des témoins privilégiés de cet étrange tango qui vise à mettre au jour une notion à la fois complexe et précieuse : la vérité.

Tag(s) : #BIOGRAPHIE, #TECHNIQUE D'INTERROGATOIRE, #SÛRETÉ DU QUÉBEC, #ENQUÊTEUR, #POLYGRAPHE, #QUÉBÉCOIS, #MARTINE L