*Merci aux Éditeurs Réunis pour cette excellente lecture en service de presse*
-La fois où…j’ai cédé le passage à un éléphant
-Amélie Dubois
-Les Éditeurs Réunis
-352 pages
-Roman, humour, relation amitié et amoureuse, prise de conscience, voyage
Le commentaire de Carole : ♥ Coup de coeur ♥
Dans ma check-list, il y avait le vœu de lire un livre d’Amélie Dubois et c’est fait. Dans ce roman, nous suivrons le parcours de Mali et de Jean Sébastien. Ils se sont rencontrés via les réseaux sociaux il y a trois ans. La première embûche est que lui habite à Québec et elle à Terrebonne. Mais ne dit-on pas que la distance n’a pas d’importance, c’est ce qu’on verra au travers de ce roman. Des vacances s’imposent pour le couple et la destination choisie est le Sri Lanka. Souhaitant régler leurs différends, le voyage va apporter quelques surprises. Leur manque de communication est sûrement la plus grosse épreuve à surmonter. Les manies de chacun qui passait inaperçues au début sont maintenant lourdes dans la balance. Leur susceptibilité les étouffe au point que chaque mot ou chaque phrase est sujet à une petite chamaille. Une activité qui se veut joyeuse en plongée sous-marine va virer en épreuve traumatisante. Leur avenir va se décider suite à cela. Mis à part leur histoire de couple, Mali a suivi une formation pour devenir écrivaine publique. Elle, qui aime jouer avec les mots, trouve dans cette activité un côté réconfortant. Elle rencontre des gens en fin de vie qui veulent laisser une lettre à une personne chère. Elle se donne la tâche d’écrire une lettre pour eux en suivant les indications données. Cette lettre ne sera livrée qu’après le décès. Puisque, dans ce roman, il est question d’amour sous toutes ses formes, nous allons voir que les amies de Mali ne sont plus sur la même longueur d’onde depuis la pandémie. Chacune a ces petits problèmes, mais aucune n'en parle. J’avoue avoir eu besoin de lire quelques pages avant de m’approprier totalement cette histoire. Dès ce moment, je n’ai pu lâcher le livre. J’ai adoré leur périple dans l’océan Indien, j’ai été émue face aux rencontres de Mali dans un CHSLD et finalement, l’amitié des filles qui frôlent le désastre m’a ébranlé. Bien que l’auteur ait une plume humoristique, vous aurez sûrement des prises de conscience en parcourant l’histoire. C’est bien écrit, les difficultés de couple sont réelles et les dommages causés par le manque de communication sont flagrants. Un livre à mettre sur votre table de chevet et une auteure à découvrir si ce n’est pas déjà fait.
Résumé :
Mon nom est Mali Allison: psy de formation et écrivaine de passion. Depuis un moment, je me questionne à propos d’une certaine relation. De plusieurs relations, devrais-je préciser. On dirait que mon tissu social s’effrite au point de devenir transparent.
«C’est plus facile d’être seule comme une ermite dans une caverne qu’avec du monde finalement!», que je songeais dernièrement, habillée en mou, tranquille chez moi à écrire des histoires.
Ladite relation et moi avons décidé de nous rendre au Sri Lanka pour solidifier notre couple – ou pour le ruiner complètement, c’était à déterminer. Ce périple devait nous permettre de nous recentrer et d’y voir clair. Or, ce fut un peu plus compliqué que prévu.
En réalité, voyager en Asie, c’est naviguer parmi des marées humaines en s’inventant disciple d’une religion impliquant une ribambelle d’animaux allégoriques farfelus, alors que son juvénile chauffeur de tuk-tuk fait figure de thérapeute conjugal entre deux visites de bouddhas couchés arborant toujours un regard de jugement dernier. C’est aussi expérimenter un inquiétant karma humide pour ensuite immobiliser son vélo en bordure du chemin de sa vie afin d’apercevoir l’éléphant assis en tailleur en plein centre de toutes ces relations quine tournent pas rond. L’important, au bout du compte, est de reconnaître qu’il existe, cet éléphant, afin de lui céder le passage… ou non !