/image%2F1968841%2F20240429%2Fob_ce95e5_essor-livres.png)
/image%2F1968841%2F20240429%2Fob_4d0b31_distribulivre.jpg)
/image%2F1968841%2F20240429%2Fob_c6ef99_l-oubliee-de-la-ruelle.jpg)
*Je tiens à remercier Essor-Livres Éditeur et Distribulivre pour ce service de presse*
-L'oubliée de la ruelle
-Guy Bugeaud
-Essor-Livres Éditeur
-372 pages
-Roman policier, polar, suspense
Le commentaire de Martine :
Ce livre nous révèle deux histoires, plus particulièrement des enquêtes criminelles qui se dérouleront en 1988. La première est une enquête du Service de la Police de la Communauté Urbaine de Montréal (SPCUM) qui se rapporte à la découverte d'un corps de femme à Outremont, mais tout sera bousculé lors de la découverte d'un autre corps sur la Rive-Sud de Montréal. La deuxième dédiée à une enquête personnelle de l'enquêteur principal qui est Henri Lemay. Je dois souligner qu'Henri Lemay vient tout juste d'être nommé à la Section des homicides, dans les locaux de la Place Versailles dans le secteur est de Montréal. Pris entre deux feux, celui des découvertes de victimes et du dossier de sa grande sœur, qui est disparue en 1970, que l'enquête n'a pas donné de résultat satisfaisant, c'est la raison de son enrôlement dans la police de Montréal.
Un récit qui nous est raconté comme si on lisait le journal personnel d'Henri Lemay. On est pris dans le rouage des enquêtes officielles de la police et les conditions secrètes de l'enquête de sa sœur aînée. Que ce soit l'une ou l'autre des enquêtes, chacune apporte ses questionnements, ses réponses erronées, ses interrogatoires qui ne sont pas fécondes, des pièces à conviction des soupçons des auteurs de ces assassinats qui sont disparus, toutes ses incohérences, ses problèmes et ses manquements n'aide pas à résoudre des enquêtes.
Un roman qui dégage un suspense, un bon policier comme je les aime, les enquêtes, les services de police, les preuves, les actes criminels, les victimes et les criminels permettant de créer un récit avec tension et d'agrémenter d'un peu d'humour, ce qui amène un peu de légèreté. Deux histoires qui ont beaucoup de rebondissements, un récit avec une intrigue bien menée, des personnages intéressants et complexes comme je les aime. Un roman digne d'un polar, de plus, j'ai adoré les références multiples de l'époque et les événements se déroulant à Montréal dans des coins connus et d'autres moines. Je vous le dis, ce roman mérite d'être lu.
Résumé :
Montréal, juin 1970.
Quand Henri Lemay perd sa sœur aux mains d’un assassin, il se croit partiellement responsable. L’enquête policière ne donnant aucun résultat concret, le SPCUM se focalisera bientôt sur la crise d’Octobre. Henri décide donc de rejoindre les rangs de la police de Montréal.
Maintenant aux « homicides », sa première enquête le conduit à Outremont après la découverte du corps d’une femme. Le conjoint est introuvable. La situation va prendre une tournure inattendue avec la découverte d’une nouvelle victime dans une fermette située sur la rive sud.
Pendant qu’il travaille sur ce dossier, Henri Lemay s’occupe également de celui de sa sœur aînée. Au cours de son enquête, il se retrouvera dans le sous-sol d’un club de la « main » et à la recherche d’une voiture bien particulière.
Au fil de ses fouilles, il rencontre Nathalie, documentariste au SPCUM. Ils tissent des liens d’amitié. Mais plus ils se voient, plus ils aiment leur temps en commun et leur amitié évolue.
L’étau se resserrera enfin sur les responsables du meurtre de sa sœur et ébranlera les fondements mêmes du corps policier montréalais.