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*Je tiens à remercier Les Éditions de l’Interligne pour ce service de presse*
-Ainsi soit-iel
-José Claer
-Les Éditions de l’Interligne
-248 pages
-Roman policier, thriller, mystère, trans de fiction, fiction religieuse
Le commentaire de Martine :
José Claer arrive à nous surprendre encore avec ce roman, qui comporte un suspense, un thriller qui ne laisse pas le lecteur dormir devant son livre. Pour ma part, je suis embarqué dans l'enquête tout de suite sans attendre plus longtemps. Comme j'aime beaucoup qu'un auteur trouve le moyen de saisir la possibilité de nous offrir une œuvre qui se démarque des autres, c'est ce que José Claer a réussi dans celui-ci.
Son personnage principal doit trouver et coffrer un tueur en série qui s'attaque à des enfants masculins de sept ans en les abusant, en les tuant et en les cachant, ce criminel décide de mettre leur corps dans des bonhommes de neige. Au fil des pages, le plus déstabilisant, c'est que nous entrons dans la conclusion de l'enquête, puis on découvre petit à petit des faits et des actes commis après que nous savons qui est la victime, cela est un effet assez important de savoir que tout devra être dévoilé, en quarante jours.
Dans la deuxième partie, José Claer nous offre une poésie magnifique et sincère. C'est dans cette partie que j'ai retrouvée la sensibilité et la beauté de la plume du poète. Qui comme à son habitude, offre une poésie ancrée qui s'échange dans sa poésie en parlant des interdits, des connaissances religieuses, de la mort, de la temporalité, des désirs, des délires et de l'amour, il offre une écriture qui frôle avec les malaises, les ambiguïtés, les mystères, les orientations sexuelles, les non-dits, les silences, les secrets, les incompréhensions, les imperfections, etc. Toujours en ajoutant une prose qui touche, marque, brasse ou réconforte, avec ses mots que José Claer arrive à exprimer avec passion toute sa poésie.
Résumé :
Montréal, entre le Mercredi des Cendres et Pâques 2018. Un serial killer se sert de bonhommes de neige en guise de balises pour cacher ses victimes. Tous des gamins de 7 ans...
Ainsi soit-iel : trois huis-clos plus sadiens que sartriens.