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*Merci aux Éditions de Mortagne, spécialement à Katerine, pour ce service de presse*

-Aux premières loges de l'enfer
-Justine Malépart
-Éditions de Mortagne
-272 pages
-Horreur, épilation, meurtre, traces, psychologie

*Éditions de Mortagne*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Justine Malépart, FB*

Le commentaire de Lynda :
Dans ce roman, on a 2 personnages principaux. D’un côté, il y a Maxim qui est un psychopathe, et de l’autre, on a Marie, la mère de Maxim et la victime. Je dois vous avouer que je ne comprenais pas très bien le début de l’histoire, bien que l’on se rendre rapidement compte que Maxim est complètement disjoncté, on essaie et on appréhende où cela va nous mener.
L’histoire commence avec une description très précise de ce que fait Maxim, une épilation complète, tous les poils sur son corps doivent disparaître, et ce, parce qu’il se prépare à faire quelque chose de gros.
Et puis il y a Marie, chez qui il va se rendre, et elle nous parle, encore là, on ne comprend pas tout de suite qu’elle est prisonnière de Maxim.
Tous les deux font des retours dans le passé, Marie portant le bébé, Maxim qui a connu une enfance hors de l’ordinaire, mais pas comme on voudrait l’imaginer. Ça nous explique un peu le comportement de Maxime adulte.
Passant de l’un à l’autre, on essaie de comprendre, on essaie de suivre, Marie est prisonnière, Maxim prépare le coup fatal.
Mais avant d’effectuer son crime de tuer sa mère, il se ‘’pratique’’ sur des animaux d’abord, et puis des prostituées.
Autant Maxim condamne sa mère, de ne jamais l’avoir aimé, autant, on se demande vraiment si Marie mérite cette condamnation. Même si elle nous raconte sa vie, ses amours, ceux qui l’ont abandonné, à quelque part, je n’ai pas pu ou su la prendre en pitié, quelque chose sonnait faux.
Et du côté de Maxim, et bien on comprends assez vite qu’il est fêlé, qu’il a de gros problèmes psychologiques, et lui non plus je n’ai pas eu de sympathie pour lui.
En bref, une lecture qui à certains moments m’aura donné quelques frissons, mais une lecture qui m’aura laissé quelques interrogations.
L’auteure possède une belle plume, elle n’a pas peur des mots, ni de choquer son lectorat avec des descriptions plus qu’explicites, ça, je peux vous le dire. L’histoire, qu’il faut suivre avec attention nous retient solidement jusqu’à la fin. Pour se sentir bien il doit tuer, mais combien de fois devra-t-il le faire pour ressentir un bienfait?
Si vous aimez le roman noir, frisant l’horreur, et bien ce titre est pour vous, sans hésitation !

Résumé :
Si quelqu’un m’avait dit un jour que je m’arracherais les cils, je ne l’aurais jamais cru. Et pourtant… J’ai épilé une grande partie de mon anatomie sans m’accorder une seule pause. Pourquoi étirer un moment si désagréable ? Je ne suis pas masochiste. L’adjectif « sadique » sied mieux à ma nature. Retirer mes poils n’est nullement une question d’esthétique ou d’hygiène, mais une nécessité en prévision des activités programmées dans les jours à venir… Tuer, c’est gratuit. Mais enlever la vie sans laisser de traces a un prix. 

Tag(s) : #HORREUR, #ROMAN NOIR, #ÉPILATION, #MEURTRES, #TRACES, #PSYCHOLOGIE, #QUÉBÉCOIS, #LYNDA M