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*Je tiens à remercier Les Éditions Varia et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
-Les cookies de l'Apocalypse- Ou comment j'ai été annulée par l'innommable
-Annie Du
-Les Éditions Varia, Collection Proses du combat du Groupe Nota Bene
-162 pages
-Roman, courriels, échanges, discussions, communications
Le commentaire de Martine :
Ce récit ressemble à un tourbillon qui met en lumière les communications dans une ère du numérique. Un texte qui tourne sur lui-même comme une toupie, en laissant une place à l'ironie tout comme à la lucidité des discussions échangées. C'est un récit sur le vouloir devenir une auteure tout en étant freinée par un abus de la part d'un éditeur #moiaussi littéraire de 2020, ce qui mit un frein à son besoin et son désir de faire partie du monde littéraire.
C'est un récit d'une écrivaine qui est tout aussi drôle que dramatique à certains moments. Un roman unique qui est écrit dans un style de la comédie tragique, qui se déroule dans des correspondances qui viennent de plus en plus remuer des émotions chez les lecteurs, Annie Du, va aussi se permettre du sarcasmes, de l'ironie, des plaisanteries, tout en ressentant une authenticité et une unicité du message.
Les cookies de l'Apocalypse, est une œuvre qui vient démontrer le talent d'Annie Du puisqu'elle utilise de temps en temps la langue en forme de l'oralité. Elle vogue sur les mots, elle démontre une maîtrise de l'introspection, avec une touche de poésie bien dosée tout en dégageant une assurance de la linguistique de la langue française. J'ai remarqué qu'elle avait un sens aigu d'imagination et de créativité qui m'a surpris à certains moments. Je vous le recommande si vous avez le goût de lire un roman qui place au cœur de son récit, le désir d'écrire et de communiquer avec les autres par différents moyens.
Résumé :
Peu de livres sont aussi drôles et aussi tragiques à la fois. Ce récit d’une écrivaine ― agressée par un éditeur, puis par des punaises de lit ― qui cherche à échapper à l’anéantissement et à l’invisibilisation par des correspondances par courriels ne peut que nous bouleverser profondément. C’est toutefois à une victoire de la littérature que l’on assiste, en découvrant cette langue libre, inclassable, hybride, fragmentaire, guerrière et ludique..
« J’imagine que quand les hommes se félicitent d’être féministes, ils veulent dire qu’ils tentent “de ne pas agresser les femmes, idéalement’’ ou quelque chose de très passif comme ça. C’est déjà ça, c’est vrai. Faut pas trop en demander non plus. Faut rester réa-lisse. ».