*Merci à VLB Éditeur du groupe Québécor, spécialement à Marie-Josée, pour ce service de presse*
-Roman sans rien
-Antoine Charbonneau-Demers
-VLB Éditeur, Groupe Québecor
-376 pages
-Roman, fourberie, parodie, personnages loufoques, homosexualité
*Québecor* |
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Le commentaire de Lynda :
On peut certainement dire qu’Antoine Charbonneau-Demers, a une plume assez particulière, et encore une fois, il le démontre avec ce roman.
Dès le départ, le titre donne le ton, parce que justement, il ne nous dit rien.
Ce sera avec la lecture que nous saisirons tout le sens de ce titre.
Il faut tout d’abord savoir que ce livre est en fait 2 livres, vraiment séparé.
J’ai aimé davantage le livre 2, pourquoi, je ne saurais trop le dire. Par contre, on parle un peu de tout dans ce roman. La première partie, le livre 1, et bien, c’est lui, sa plume, ses rencontres, ses amours, un livre presque autobiographique, humain, avec ses états d’âmes, ses pensées, ses désirs.
Le livre 2, et bien, c’est un roman aux multiple personnages, je dois avouer qu’à quelques reprises, il m’a fait sourire, pas rire, non, mais sourire. Les noms sont assez originaux et bien pensés. Une note fantaisiste qui adoucit la plume de l'auteur.
Dans ce roman, l’auteur mélange avec succès ses styles d’écriture, le vrai, le réaliste, et le fictif, le symbolique, le fantaisiste. Pourquoi ?
Dans la première partie, on a l’impression, qu’il veut pousser son lectorat à la limite, comme par exemple, les scènes sexuelles qui manquent carrément de tendresse, sans vouloir être obscènes, disons que la limite est très mince.
La deuxième partie, c’est un roman que j’ai quand même beaucoup aimé.
En bref, je m’attendais à quelque chose de très différent, hors de ma zone de confort, et c’est effectivement ce que cette lecture m’a offert.
Est-ce que l’auteur est réaliste, est-ce qu’il cherche à choquer, oui peut-être un peu ? Une façon particulière de se démarquer dans le monde des auteurs, d'attirer l'attention sur lui, sur sa plume !
Au final, je suis contente de l’avoir lu. Et je vous recommande, si vous aimez une lecture hors de l’ordinaire.
Résumé :
Ce serait un livre de madame, un livre avec un verger Antoine Charbonneau-Demers sur la couverture, un livre d'été, un livre d'aéroport, un livre de chez Costco, un livre écrit comme une mauvaise traduction, un vieux livre poussiéreux qui emprunterait ses temps de verbes aux morts, à qui on ne reproche jamais rien. Tant qu'à essayer de plaire, il ferait un vrai livre ordinaire, un livre affreusement normal.
Trahisons du roman et fourberie de l'art, violence du désir et ridicule des corps, et ce vide à remplir qui ne se comble jamais, et la famille, et la communauté, tout qui enracine et aliène en même temps. Roman sans rien parle de ça et de bien d'autres choses, avec une choquante légèreté.