*Merci aux Éditions Librinova, spécialement à Mathieu, pour ce service de presse*
-Déglinguées
-Bleue Roy
-Éditions Librinova
-217 pages
-Roman noir, soeurs, vengeance, jalousie, obsessions
Le commentaire de Nathalie :
Dans cette lecture un peu spéciale, on suit, on vit, on pédale et on court avec Joséphine. Une jeune femme qui se cherche, qui essaie de survivre et qui se détruit à petit feu. Elle court, elle fuit et elle essaie de survivre. Survivre à qui et pourquoi cette obsession du corps et du sport, mais aussi dans la peinture. Elle vit d’obsession en obsession. Depuis toujours, elle subit les sarcasmes et la manipulation de sa sœur, celle qui croit que tout lui est dû, les hommes qui sont à ses pieds et sa sœur qui doit courir devant chaque fois qu’elle le demande puis son ignoble mari, qui malgré une séparation la poursuit, la pourchasse, la harcèle, et ce, sans arrêt. Puis un jour Joséphine éclate et part à la dérive, elle décroche complètement et sa quête de la vengeance sera sanglante. Ce sera pour elle le début d’un long cauchemar, un périple mortel à vélo vers la nuit noire. Joséphine n’est plus. Joséphine n’existe plus. Mais qui est-elle vraiment celle qui pédale, pédale et pédale en répétant pinson, grive, tourterelle ?
L’auteure a su capter notre attention dès la première page. Une plume intrigante, à la fois poétique et noire, belle et sombre. Joséphine vit à travers ses mots et nous lecteur, on voudrait l’aider, l’aimer et la suivre. Elle, comme le soleil sur ses toiles, toujours et jamais en même temps.
Résumé :
Deux sœurs adolescentes. Un tandem maléfique. Sandra, belle, ambitieuse et tyrannique, souffre d’une une maladie incurable, le syndrome de l’odeur du poisson pourri. Joséphine, la cadette, est asservie à l’hygiène et aux traitements de sa sœur. Le temps s’écoule. Le temps n’efface rien. Deux adultes. Sandra, dominatrice, manipulatrice est devenue une avocate avide de toutes les formes de réussite. Elle envoûte les hommes sans jamais céder à la tentation de l’amour. Elle méprise sa sœur, cette minable, une tache dans sa généalogie. Joséphine, toujours soumise, se lance à corps perdu dans la recherche d’une vocation artistique, s’enfonce dans la névrose. Dans un cours de théâtre, elle rencontre son futur mari, un homme imprévisible, puissant et beau, aussi machiste que débauché. Joséphine subit l’infidélité compulsive et le harcèlement obsessionnel d’un pervers. Elle s’échappe. Fugitive traquée, elle affronte quotidiennement l’horreur et redoute le pire. De plus en plus exaltée, sauvage et solitaire, Joséphine s’épuise en salle de sport, s’acharne à bicyclette, se cherche un salut dans la peinture. En perdition, la jalousie venimeuse et les divagations mortelles l’entraînent dans une dérive sanglante. Pinson, grive, tourterelle, pédale, pédale Joséphine, il n’y a pas d’issue de secours dans ta descente aux enfers.