*ILS ONT PRÉFÉRÉ EN FINIR: LE SUICIDE DES CHEFS NAZIS* Philippe Valode* Éditions de l'Archipel via Interforum Canada* par Lynda Massicotte*

*Merci à Interforum Canada, spécialement à Céline, pour ce service de presse*

-Ils ont préféré en finir : Le suicide des chefs nazis
-Philippe Valode
-Éditions de l'Archipel via Interforum Canada
-300 pages
-Histoire, 2e guerre mondiale, suicides, nazis

*Éditions de l'Archipel*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Interforum Canada*

Le commentaire de Lynda :
J’ai toujours été intéressée par tout ce qui a entouré la 2e guerre mondiale, pourquoi ? Je ne saurais vous répondre.
Dans cette lecture, plus ou moins un dossier historique, Philippe Valode, nous fait l’historique de ce qui s’est passé à la fin de la guerre, en particulier pour Hitler et tous les autres chefs nazis.
Certains se sont tout simplement donné la mort, c’est le cas d’Hitler et de son épouse Eva Braun, qui ont semble-t-il commencé cette suite sans fin de suicides.
Pourquoi ? Tout simplement pour éviter les conséquences des gestes qu’ils ont commis, pour ne pas subir les affres de la défaite du troisième Reich et surtout pour éviter tous les châtiments reliés aux crimes de guerre dont ils sont accusés.
Certains comme Hitler, l’ont décidé par eux-mêmes, d’autres n’ont pas eu le choix, ils ont été obligés de le faire, et deux ont décidés de fuir, Goering et Himmler, mais ils seront rattrapés.
Goebbels ne fuira pas, mais il se suicidera un peu plus tard avec son épouse et ses 6 enfants, dont le prénom de chacun commence par H, en honneur à Hitler, d'où le fanatisme malsain envers le führer.
Goering lui, de son côté sera capturé et jugé et condamnée à mort, à Nuremberg.
Ce sont des centaines de personnes qui se seraient suicidées, autant chez les officiers, que les gardiens, docteurs, et beaucoup de femmes SS également.
Ce dossier est bien documenté, et pour quelqu’un qui s’intéresse à cette partie de l’histoire, c’est un dossier vraiment complet oh non, ce n’est pas un roman, non plus une histoire qui fait du bien, c’est une mine d’informations concernant Hitler et ses adeptes, et leur façon de défier d’une façon ultime la justice des hommes.
Bien écrit, les faits sont marquants, tout est clair et précis, aucune difficulté à suivre et à connaître ces faits qui sont quand même restés dans l’ombre.

Résumé :
Le 30­ avril 1945, en se donnant la mort avec Eva Braun, Adolf Hitler déclenche une réaction en chaîne parmi l’élite nazie.
Cyanure, pendaison, arme à feu… Il s’agit d’éviter la capture par les Soviétiques, d’échapper au châtiment des Alliés, de refuser la défaite et la destruction du Reich allemand. Cette voie suicidaire, à laquelle certains furent poussés comme Rommel, les plus proches collaborateurs du Führer vont la suivre : Goebbels ou Bormann immédiatement, les autres à des échéances plus ou moins lointaines – Rudolf Hess plus de quarante années après.
Seuls deux hommes, les plus puissants du Reich, n’ont nulle envie de se sacrifier et ne se croient pas perdus. Le premier, Goering, espère négocier avec les Américains et devenir ministre des Affaires étrangères de la future Allemagne. Le second, Himmler, s’estime le mieux placé pour assurer la transition et traiter avec les Alliés par l’intermédiaire de la Suède. La condamnation à mort de Goering à Nuremberg et la capture de Himmler en Allemagne du Nord vont les contraindre à choisir une fin imprévue.
En tout, au moins deux cents dignitaires nazis se sont supprimés, cherchant ainsi à fuir la responsabilité de crimes qu’ils s’obstinaient à nier. Mais aussi des milliers d’administrateurs territoriaux, de fonctionnaires, de médecins ou d’industriels compromis, ainsi que de nombreux gradés, sans oublier les gardiens de camps. Ce phénomène, encore peu étudié, est envisagé par Philippe Valode à la lumière de six cas exemplaires : ceux de Rommel, Hitler, Goebbels, Himmler, Hess et Goering.