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*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur, spécialement à Geneviève, pour ce service de presse*
-Paul McCartney ne porte pas de chaussettes dans ses sandales
-Marcelle Beaudin
-Guy Saint-Jean Éditeur
-256 pages
-Roman contemporain, humour, thérapie, rupture, bilan
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Ce roman m’a beaucoup touché et pour toute sorte de raisons. Tout d’abord, avant même de le lire, le titre m’a beaucoup attiré. Bien sûr, comme bien des personnes de ma génération, les Beatles, dont Paul McCartney, ont remplis mon adolescence et ma vie de jeunes adultes, sans oublier, qu’ils font encore partie de la musique que j’aime écouter.
C’est avec Florence que nous allons faire un bout de chemin. L’histoire commence, alors que son conjoint de tout près de 40 ans de vie commune, décide qu’il en assez et la quitte, lui reprochant de l'avoir empêché de vivre.
On fait quoi à presque 65 ans, quand on se retrouve toute seule du jour au lendemain, et surtout que l’on n'avait rien vu venir.
Et puis on refait le chemin de sa vie, de son enfance, jusqu’à aujourd’hui. Florence vit avec ses parents, sa mère, disons qui ne se retient pas vraiment dans son langage, son père qui a un gros penchant pour la bière, et ses 2 frères. Disons que c’est une famille bien ordinaire, pas vraiment riche, mais ils ne manquent de rien.
Et puis les voisins d’en face, qui ont une fille Jocelyne, qui deviendra sa meilleure amie et pour longtemps, même si cette famille est une famille aisée et à l'opposé de sa famille.
On passe du temps à l’école, en famille, avec ses amies et puis au travers tout ça on comprend qu’elle est une vraie fan de Paul McCartney qu’elle appelle tout simplement ‘’son Paul’’.
Son parcours avec Julien, son mari qui rêve de grands espaces et de vivre dans la simplicité volontaire. Est-ce vraiment ce qu’elle veut, pas important, en autant que Julien est content, c’est ce qu’elle pense.
Elle aura 2 enfants, Emma et Mathis, qui lui, à un moment donné, vivra son coming out.
Florence ne vit que pour Julien et ses enfants, alors imaginez-vous quand elle se retrouve toute seule, c’est vraiment le drame. Elle se laisse aller, ne veut plus rien savoir, même le travail ne l’attire plus du tout. Sa fille Emma, va lui conseiller de consulter, et c’est un superbe moment, quand pour sa thérapie, elle devra faire mourir Julien de mille et une façon.
En même temps, ça lui donne le goût d’écrire, et elle va s’y mettre. Entre également dans un cercle d’écriture et va se faire de merveilleuses amies.
Je n’en dirai pas plus, il faut lire cette histoire, qui tout au long nous fait fredonner des chansons des Beatles, nous allons faire le chemin avec elle.
Marcelle Beaudin possède une très belle plume, elle nous fait ressentir toutes sortes d’émotions de par ses mots. Avec elle, elle m’a permis de rire avec Florence, d’avoir un petit coup au cœur quand elle n’allait pas bien, de bien m’imaginer les scènes quand Florence danse sur les airs des Beatles, et même de m’imaginer les belles baleines dans leur ballet au bord de l’eau.
Un beau coup de cœur pour cette belle histoire, pour les souvenirs, pour les personnages, une Florence, persévérante, pleine de vie, fonceuse et qui, tout comme moi a adoré ses Beatles. Je vous recommande sans aucune hésitation !
Résumé :
Lorsque Florence se fait larguer par Julien après presque quarante ans de vie conjugale, son univers s’écroule. À 64 ans, elle est censée faire quoi avec ça, au juste?
Après une période de déni, de divagation, de confusion totale puis de dépression, elle accepte, sur les recommandations de sa fille, de s’offrir les services d’un psy. Suivant les conseils de celui-ci, elle commence par assassiner Julien sur une cinquantaine de pages manuscrites, recto verso, avec un crayon à la mine bien effilé. Elle retrouve ainsi une certaine sérénité et comprend que la jeune hippie des années 1970 qui dévorait la vie, celle qu’elle était jadis, est toujours bien vivante.
Entre son enfance à Baie-des-Îles, sur la Côte-Nord, son adolescence passée à se pâmer sur Paul McCartney, sa rencontre avec Julien et la naissance de ses enfants, Florence s’offre un bilan. À travers les conseils de son amie Jocelyne, le soutien de ses copines du club d’écriture et la rencontre d’Albert, passionné de danse sociale (et d’extraterrestres), elle a envie de renouer avec sa rebelle intérieure d’autrefois et oser… quoi? Vivre? Renaître? Oh, tellement plus que ça!