*Merci à Goélette Éditions, spécialement à Nathalie, pour ce service de presse*
-Le chant de la cigale
-Tome 1 : La saison des clochers
-Carol-Ann D. Lebeau
-Éditions Goélette
-352 pages
-Roman historique, Mauricie, écrivaine, menace, mariage
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Un beau coup de cœur que ce roman historique. Je peux vous nommer plein de choses que j’ai aimé, mais rien que je n’ai pas aimé, donc vous comprenez ce que ça veut dire.
Tout d’abord un coin de pays que je ne connais pas vraiment, alors j’ai adoré m’y retrouver. Et puis que dire de cette belle famille Beaupré, où tous les membres ont un petit quelque chose de spécial qui vient embellir toute l’histoire. J’ai aimé chacun d’eux pour différentes raisons, bien sûr !
Dans cette famille, il y a Gaëlle, et c’est autour d’elle que tout va se passer. Gaëlle est une rêveuse, elle adore écrire dans ses cahiers d’histoires. Mais ce n’est pas bien vu, surtout par le curé Verville, et oui encore une fois, on peut constater comment l’église essayait d’intervenir dans la vie de tous et chacun.
Et il ne se gêne pas pour la menacer, si elle n’est pas mariée d’ici peu, elle sera envoyée dans la paroisse voisine à titre de servante, bien sûr, ça, elle ne le veut pas, mais pas du tout. Mais le curé Verville s’est peut-être trompé en envoyant Gaëlle là-bas. Tout d’abord le curé Yergeau, est bien différent des autres curés que l’on a l’habitude de voir dans ces années-là, et puis la venue de James, ce jeune séminariste, pourrait peut-être changer bien des choses pour elle, n’est-ce pas une petite attraction qu’elle ressent pour le séminariste.
C’est un premier roman pour cette auteure, et je vous suggère de noter ce nom, parce que je crois bien qu’on entendra beaucoup parler d’elle.
Elle nous offre un roman historique coloré, véridique, on voit clairement qu’elle a fait son lot de recherches. Des personnages que l’on ne peut pas faire autrement que d’aimer, et cette Gaëlle que j’ai tout simplement adoré.
La plume très descriptive et nous permettant de très bien visualiser les champs, le voisinage. L’auteure nous raconte avec précision la vie de ces gens de la terre, de ces familles qui étaient très soudées. Les travaux au champ, et les hommes qui partent bûcher quand l’automne et les récoltes sont terminés. Avec cette belle plume, elle nous permet de passer un bout de temps avec les Beaupré, et les autres, bien sûr, il y a des personnes que l’on aime plus que d’autres, et il y a aussi les personnes que l’on aime un peu moins, comme le curé Verville.
La fin me laisse sur ma faim, et j’ai trop hâte de poursuivre avec le deuxième tome, et je ne peux que vous suggérer de faire la connaissance de Carol-Ann D. Lebeau, en vous souhaitant un beau coup de cœur comme ce fut mon cas !
Résumé :
Sur son île au coeur de la Mauricie, où se trouvent les terres de sa famille, Gaëlle Beaupré rêve de liberté et d’aventures. Elle s’amuse à noircir des cahiers d’histoires fabuleuses pour le plaisir de les raconter à qui veut bien les écouter. Le curé Verville voit toutefois d’un mauvais oeil l’attitude frivole de la jeune femme. Il la somme de trouver un époux dans les plus brefs délais. Si Gaëlle n’est pas mariée à Pâques, elle sera envoyée au presbytère de la paroisse voisine pour servir le curé Yergeau.
Malgré ses réticences, Gaëlle essaie de se conformer à ce que l’on attend d’elle. L’année 1888 ne s’avère toutefois pas de tout repos pour la jeune femme et sa famille. Entre le mariage de sa soeur aînée et les tribulations de la fratrie, Gaëlle essaie au mieux de trouver quelle est sa place dans le monde. Quoi qu’il arrive, réussira-t-elle à suivre le chemin que lui dicte son coeur ?