*LE PHOTOGRAPHE D'AUSCHWITZ* Luca Crippa et Maurizio Onnis* Éditions JCL* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions JCL, spécialement à Marjolaine, pour ce service de presse*

-Le photographe d'Auschwitz
-Luca Crippa et Maurizio Onnis
-Éditions JCL
-320 pages
-Roman historique, tiré d'un fait vécu, 2e guerre mondiale, camp de concentration, photographies

*Éditions JCL*

*Amazon CA*

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Un sacré coup de cœur pour cette lecture ! Mais je vous fais quand même une mise en garde, c’est un livre qui fait mal, très mal. Mais si l’époque et le sujet de ce roman vous intéressent alors vous aurez entre les mains une excellente lecture.
J’ai lu plusieurs livres se rapportant aux camps de concentration, mais celui-ci m’a vraiment ébranlé, et ce, par les horreurs que l’auteur nous partage sur la vie ou encore la mission de Wilhelm Brasse.
Laissez-moi vous parler un peu de cet homme. Il est polonais, 22 ans, il refuse de prêter serment à Hitler, ce qui lui a valu d’être envoyé à Auschwitz. Après quelques mois à travailler comme un forcené, on se rend compte qu’il est un excellent photographe et on le recrute pour prendre en photo les nouveaux prisonniers. Mais il ne s’arrêtera pas à ce service d’identification.
Ayant sous les yeux toute l’horreur du camp, témoin de la folie des nazies, des expériences médicales sur les détenus, il se joindra au mouvement de résistance interne.
Cet homme en a trop vu pour se taire, pour ne pas vouloir montrer à la planète entière ce qui se passe derrière les barbelés de ce camp. Au risque de sa vie, il va sauver des milliers de photographies, même si on avait ordonné que tout soit brûler.
Vous pouvez, c’est certain, imaginer toute l’horreur qu’il a vue et constatée, des milliers de morts sans raison, tout simplement parce que ces gens n’étaient pas un des leurs, ils étaient condamnés.
Après la libération, il n’avait qu’un seul but, c’est de montrer au monde entier cette horreur, et surtout faire en sorte qu’une telle chose ne se reproduise plus jamais.
Même si j’étais au courant de bien des choses pour avoir lu beaucoup, ce titre est différent, parce que justement, Wilhelm Brasse n’était pas juif, il était polonais. C’est une autre voix que l’on entend.
Cette lecture m’a fait frissonner d’horreur, elle m’a aussi fait pleurer, pleurer sur les atrocités, sur la cruauté des êtres humains envers d’autres être humains. Pleurer sur la résilience et le courage de cet homme. Il aura été libéré, et à partir de ce moment-là, il est parti en croisade pour montrer les dessous d’un camp de la mort.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce titre, je sais qu’il y a eu un film sur cette histoire, en version anglaise seulement, mais je me promets bien de l’écouter, si j’en ai la chance.
Les auteurs ont accomplis un travail colossal pour retracer la vie de cet homme, et ce qu’il a fait, je ne peux qu’être ébahie devant leur travail.
Un énorme coup de cœur pour ce rappel, pour tous ces gens qui sont morts, pour des faits réels qui secouent qu'on le veuille ou non. L’écriture est simple, facile à lire, accrocheuse, et ce, jusqu’au point final de la lecture.

Résumé :
En 1939, lorsque l’armée allemande envahit la Pologne, Wilhelm Brasse, un jeune photographe de vingt-deux ans, refuse de prêter serment à Hitler. Déporté à Auschwitz, il est contraint d’effectuer des travaux exténuants dans des conditions inhumaines. Au terme d’un premier et terrible hiver, on l’assigne à la prise de photo des nouveaux prisonniers pour le service d’identification. Témoin forcé de la folie exterminatrice nazie et des expériences médicales sauvages menées sur les détenus, Brasse regarde chaque jour, derrière son objectif, la mort dans les yeux. Horrifié, mais conscient que son existence ne tient qu’à un fil, il se joint petit à petit au mouvement de résistance interne. Et il y a Baska, cette jolie prisonnière politique, dont la douceur et la bonté lui insufflent le courage de se battre… À l’approche de la libération du camp, il risque sa vie en sauvant des flammes des dizaines de milliers de clichés, malgré l’ordre donné par les SS de les détruire. Car il veut à tout prix que le monde entier connaisse la vérité. Pour savoir, juger, pleurer et se souvenir. Un roman saisissant, inspiré d’un fait vécu, qui, à l’instar de ces images préservées du brasier, laisse un héritage puissant et éternel.