*LE TEMPS GLISSE LE LONG DES JOURS* Nane Couzier* Éditions David* par Martine Lévesque*

*Retour aux cendres roses*

*Je tiens à remercier les Éditions David pour ce service de presse*

-Le temps glisse le long des jours 
-Nane Couzier
-Les Éditions David, Collection Haïku
-160 pages
-Recueil de poésie, Haïku

*Éditions David*

*Amazon CA*

*Nane Couzier, FB*

Le commentaire de Martine :
Dans ce recueil de poésie, Nane Couzier nous explique sa démarche comme introduction et elle décrit la manière lumineuse qu'elle rend son travail accessible à tous.
La poétesse nous offre une poésie qui se situe dans la temporalité de l'instant qui change souvent et c'est en suivant le mouvement de ce qui commence, perdure dans le temps ou/et ce qui se finit, qu'ajoute ses mots sur sa quête ou son exploration du temps qui passe ou fuit, celui qui est présent. Dans l'instant et/ou celui qui vient, qui arrive. Ce recueil est présenté en trois chapitres, qui donnent la direction prise afin de cibler les poèmes en lien avec les thèmes choisis. Nane Couzier démontre tellement de sensibilité et de beauté avec sa plume de poétesse.
C'est un moment de lecture intéressant qui nous invite à la réflexion sur la temporalité et notre relation avec le temps. Comment arrivons-nous à vivre avec le manque de temps, le temps précis et les retards dans le temps ? C'est toujours réconfortant de lire un recueil qui a été écrit par la plume d'un poète que nous avons déjà lu, on dirait que nous revenons puiser au fil des mots une sensation de bien-être et de se sentir à la bonne place au bon moment. Je vous conseille ce merveilleux recueil.

Résumé :
Après Petit jardin d’heures, puis Retour aux cendres roses, Le temps glisse le long des jours est le troisième volet d’une exploration du temps à travers le haïku et aborde les thèmes de ce qui commence ou recommence, dure ou reste, finit ou est fini. Passer d’un présent à l’autre constitue la dynamique de ce recueil qui s’ouvre sur un temps méditatif, extensible, sur fond de considérations métaphysiques.
le vieux labrador
sur son tapis fatigué
leur dernier hiver
à la cathédrale
les gestes de ma grand-mère
ils y sont toujours