*Je tiens à remercier les Éditions Tête Première et Les Productions Somme toute pour ce service de presse*
-Para Bellum
-Marc Ménard
-Les Éditions Tête Première
-182 pages
-Roman noir, thriller, fantastique, polar, historique, suspense
Le commentaire de Martine :
Stan du roman précédent qui s’intitule “Un automne de rouge et de noir”, on le retrouve en 1937, sa mère a quitté la maison familiale. Pour lui, il a un travail au sein d’une imprimerie, malgré cela, il se sent toujours insatiable de sa vie et de ce qui se passe autour de lui. Tandis que pour sa sœur Thérèse cela va moins bien, elle est licenciée parce qu’elle est vue dans un rassemblement organisé par une organisation syndicale. Le Parti Social-chrétien est une organisation qui était une branche québécoise du nazisme. Stan rencontre le chef de ce parti Adrien Arcand et les deux se lient d’une amitié qui est stimulante pour Stan. Il sent qu’à l’intérieur de lui, il a le goût de commencer à revendiquer certaines contraintes, etc.
Le désir de Stan est de trouver sa place au sein d'une société qui a changé, les valeurs changent, les attentes aussi. Le monde est en mutation, nous sommes deux avant la Deuxième Guerre mondiale. Les fascistes qui essaient de solidifier leur organisation, pour Stan qui veut aussi changer les choses à sa façon, il entrera dans le système des complotistes et antisémites, lui aussi.
L'auteur Marc Ménard a fait un travail de moine concernant les faits et les notions historiques, son écriture est le reflet de cette époque. Para Bellum est une belle œuvre historique avec un bon suspense que l'intrigue maintient du début jusqu'à la fin. Un récit qui comporte des thèmes chauds comme la désinformation, le racisme, l'exploitation, l'intolérance, la politique gangrenée et une population qui vit des instants très anxiogènes et angoissés. C'est un excellent roman que je vous recommande et je pense qu'il peut être lu indépendamment, pour ma part, j'espère que nous aurons une suite dans cette série.
Résumé :
Un thriller noir situé dans les rues de Montréal en pleine époque charnière : les années 1930
Montréal, 1937. Un hiver désolant, presque sans neige et lourd de menaces. Stan, le protagoniste de Para bellum, vit seul avec sa sœur Thérèse et tente de tracer son chemin dans un monde aux balbutiements de la modernité. Il rencontrera plusieurs personnages dangereux sur sa route, qui le forceront à prendre sa destinée en main : le chef du parti National Social chrétien Adrien Arcand, des complotistes antisémites et anticommunistes forcenés ainsi qu’un agent sans scrupules de la Police montée. Mais, à louvoyer entre les conseils de son vieux mentor anarchiste, les promesses d’une peintre fantasque et les contraintes d’un double-jeu dans lequel il s’est enfermé, il constatera rapidement que tenter d’agir sur le cours de l’histoire n'est pas sans risques. Tandis que les giboulées de mars enseveliront la ville sous un lourd manteau blanc, la tempête va se déchaîner.