*COMME UNE FLEUR SOLITAIRE* Claude Coulombe* Éditions JCL* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions JCL, spécialement à Caroline, pour ce service de presse*

-Comme une fleur solitaire
-Tome 1 :  Le rêve de Marguerite
-Claude Coulombe
-Les Éditions JCL
-384 pages
-Roman historique, orphelinat, rencontre, conscription, secrets

*Éditions JCL*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Claude Coulombe, FB*

Le commentaire de Lynda :
C'est le premier tome d'une nouvelle série de Claude Coulombe, et j'ai tout simplement adoré, si le reste de la série est à cette image, et bien encore une fois Claude Coulombe aura réussi haut la main, un autre succès.
Marguerite Bouvier, c'est elle qui est au centre de cette histoire, revient des États-Unis, et s'étant perdue, le bedeau de l'église où elle s'est réfugiée, va la conduire chez les sœurs de la Charité. Il faut dire tout de suite que Marguerite, n'a pas tellement ni le caractère, ni les agissements pour séjourner au couvent, à cause de ça et d'autres agissements, comme d'avoir osé regarder un garçon, et bien les religieuses vont la placer comme bonne dans une riche famille. 
Elle s'occupera avec beaucoup de doigté et d'habileté des deux jeunes garçons, mais elle a des journées de congé, c'est certain, et elle va s'organiser pour revoir le beau garçon Émilien, qui remplit son cœur, oui déjà.
Moi, j'ai adoré, Marguerite, j'ai aimé sa détermination, son caractère, sa fougue, on comprend assez rapidement qu'elle a des secrets, également qu'elle a vécu un drame en ce qui concerne ses parents. Mais on en saura davantage en avançant.
Et puis l'odeur de la guerre se fait sentir, oui même au Québec, nous n'avons aucune difficulté à nous imaginer ce que ces personnes peuvent ressentir.
Claude Coulombe a cette faculté dans son écriture, d'en dire juste assez pour nous accrocher solidement, ce qui fait que l'on ne veut pas lâcher. On veut en savoir plus, on sait qu'il y aura un deuxième tome, et l'auteur a ouvert la porte sans complètement satisfaire notre curiosité.
Comme dans beaucoup de romans historiques, la religion et l'église jouent un grand rôle. J'ai aimé survoler ces temps difficiles, en ce qui concerne la vie, le rationnement, les coutumes, sans parler de ce qui se passe à Rivière-Ouelle, le village d'origine d'Émilien.
Marguerite va finir par se confier à son amoureux et à nous par le fait même, mais on comprend également que tout est loin d'être terminé.
Des personnages très attachants, une histoire qui nous accroche solidement du début à la fin, un avant-goût du reste de la série, une plume fluide sans aucune longueur, que demander de plus. Trop hâte de découvrir la suite qui devrait être pour très bientôt !

Résumé :
Québec, 1916
Au sortir du train, Marguerite Bouvier est ravie de poser son maigre bagage là où ses ancêtres ont jadis défriché la terre. Après avoir pris le mauvais tramway, elle s’égare dans les rues étroites du quartier Saint-Jean-Baptiste et, frigorifiée, trouve refuge à l’intérieur d’une église. Le bedeau la conduit d’emblée chez les soeurs de la Charité. Si elle a dorénavant un toit sur la tête et de quoi manger, la jeune femme peine à s’adapter aux règles strictes de l’orphelinat. Son caractère bien trempé perturbe ce lieu dédié au silence et à la prière. D’autant plus qu’elle ne tarde pas à se mettre à dos la religieuse responsable de la discipline. Durant une promenade, Marguerite croise le doux regard d’Émilien Lévesque, un fils de cultivateurs natif du Bas-du-Fleuve. Réprimandée pour avoir osé lever les yeux devant un garçon, elle est placée au sein d’une riche famille de la Grande-Allée afin d’y travailler comme bonne. Toutes les semaines, pendant sa journée de congé, Marguerite donne rendez-vous à Émilien, mais reste avare de détails sur ses origines. Alors que la guerre sévit et qu’un vent de contestation souffle sur la province, lui ouvrira-t-elle enfin son coeur, lui confiant dans un même élan ses secrets inavouables ?