*LES CARNETS DE LAUREL* Corinne Javelaud* Éditions Calman-Lévy, Territoires* par Cathy Le Gall*

*Merci à Calmann-Lévy ainsi qu'à Corinne Javelaud de m'avoir donné l’opportunité de lire son livre en lecture de presse*

-Les Carnets de Laurel 
-Corinne Javelaud
-Calmann-Lévy Territoires
-306 pages
-Roman historique, occupation, seconde guerre mondiale, trahisons 

*Éditions Calman-Lévy*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Corinne Javelaud, FB*

Le commentaire de Cathy :
Depuis quelques années, déjà, il y a un rendez-vous que je ne raterai pour rien au monde, la sortie du nouveau roman de Corinne Javelaud.
Vous qui avez l’habitude de lire mes avis, vous savez que pourtant ce genre de roman ne fait pas partie de mes lectures habituelles et pourtant, cette auteure arrive à me faire sortir de ma zone de confort et j’y prends beaucoup de plaisir.
1941. 
Malgré l’Occupation, Giverny Leroy n’a pas renoncé à la carrière de chanteuse de jazz qui lui tendait les bras avant-guerre.
Tandis que son frère aîné, Jean-Paul, engagé dans la Résistance, participe à des actions de sabotage visant le chantier du mur de l’Atlantique dans le Médoc, elle se produit sur la scène d’un music-hall à Bordeaux.
La jeune femme tente de se tenir à l’écart des turbulences du moment lorsque Jean-Paul lui demande de répondre aux assiduités d’un de ses admirateurs, officier de haut rang de la marine allemande, pour lui soutirer des renseignements. 
Malgré ses réticences, Giverny accepte, mais sa mission devient très périlleuse quand le destin place entre ses mains la responsabilité d’un petit orphelin juif.
Bientôt prise au piège de son double jeu, Giverny va devoir, pour sauver l’enfant, prendre un risque terrible.
Corinne Javelaud nous fait plonger au cœur de la Seconde Guerre mondiale en pleine occupation allemande, nous allons voyager entre Soulac et Bordeaux et suivre les personnages qui survivent comme ils peuvent à cette situation.
L’atmosphère de ce récit est assez particulière, l’auteure réussie à nous faire ressentir la vie sous l’occupation allemande, ces dangers, le frisson de l’interdit, une certaine urgence également, comme si le temps était compté.
Il y a un personnage en particulier qui m’a énormément touchée, il s’agit de Laurel, un personnage que l’on pourrait qualifier " d’idiot du village ", les habitants ne font plus attention à ce jeune homme qui vit parmi eux, comme invisible, mais lui voit tout, note tout.
L’auteure fait preuve, une fois de plus, d’un grand travail de recherche historique concernant la construction du mur de l’Atlantique dans le Médoc.
J’ai aimé en apprendre plus sur cette période, sur le côté résistances, les risques qu’ ils prenaient et également sur ceux qui ont du collaborer avec l’ennemi sous peine de représailles, je viens de passer un excellent moment de lecture. 

Résumé :
Passions et trahisons à l’ombre du mur de l’Atlantique
1941. Malgré l’Occupation, Giverny Leroy n’a pas renoncé à la carrière de chanteuse de jazz qui lui tendait les bras avant-guerre.
Tandis que son frère aîné, Jean-Paul, engagé dans la Résistance, participe à des actions de sabotage visant le chantier du mur de l’Atlantique dans le Médoc, elle se produit sur la scène d’un music-hall à Bordeaux.
La jeune femme tente de se tenir à l’écart des turbulences du moment lorsque Jean-Paul lui demande de répondre aux assiduités d’un de ses admirateurs, officier de haut rang de la marine allemande, pour lui soutirer des renseignements. Malgré ses réticences, Giverny accepte, mais sa mission devient très périlleuse quand le destin place entre ses mains la responsabilité d’un petit orphelin juif.

Bientôt prise au piège de son double jeu, Giverny va devoir, pour sauver l’enfant, prendre un risque terrible...