*Je tiens à remercier les Éditions Somme Toute et Les Productions Somme Toute pour ce service de presse*
-On nous tuera doucement : Chroniques sur nos dérives médiatiques, politiques et environnementales
-Frédéric Bérard
-Les Éditions Somme Toute, Collection Manifestement
-240 pages
-Essai, humanisme, populo-racisme, théorie complotiste, insécurité identitaire, néo-économie
Le commentaire de Martine :
Frédéric Bédard est un avocat du droit constitutionnel canadien et auteur. Dans ce livre, il vient parler d'affaires sociales et de politique. Il se laisse aller à la critique des institutions, de la société, des politiciens, des médias, etc. sans aucune retenue. Il souligne les dérives, les injustices, les problèmes, les sanctions, les failles des théories, ce qui va causer des scissions, des inégalités et des désillusions au sein des organismes médiatiques, environnementaux et politiques.
La démocratie, existe-t-elle ou est-elle encore vivable ?
Regardons plusieurs systèmes dans la société actuelle, la justice pénale rencontre quelques inégalités, plusieurs autres comme le racisme, la politique fédérale ou provinciale, l'économie, qui a chacune différentes injustices sociales, raciales, précarités, des problèmes et des corruptions diverses.
Frédéric Bédard a une plume engagée. Il a une écriture franche, directe et sincère. Pour étoffer son travail pour cet essai, on sent qu'il veut que les informations et les critiques qu'il écrit soient accessibles, claires, sans complexes, bien que certains sujets puissent être complexes à démystifier et à critiquer. Par cet écrit, peut-être qu'il stimulera des échanges entre des protagonistes qui veulent discuter, changer et s'écouter sur les mêmes sujets, ce qui peut donner des débats houleux quelquefois. J'ai bien aimé lire les textes de Frédéric Bédard, nous provoque à la lecture de cet essai, par une incitation puissante à l'engagement et à la réflexion.
Résumé :
L’humanisme s’effondre chaque mois davantage. Fossoyé par les fomenteurs de haine à grande écoute, les ravages sont simultanément subreptices et visibles à l’œil nu : sous l’impulsion des populo-racistes promoteurs de la théorie complotiste du Grand remplacement, les frontières de l’humanité se referment au gré d’une manipulation fulgurante des esprits. Pris au piège de la néo-économie et de l’insécurité identitaire, nul besoin pour la population de chercher quelconque coupable, celui-ci lui étant pointé tant par les Bock-Côté, Orban, Zemmour et Trump : l’immigrant et l’État de droit, jadis protégés par la morale et l’impératif, font depuis l’objet de condamnation à perpétuité.