*SANS TOIT* Jessica Di Salvio* Éditions de Mortagne, collection Tabou* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions de Mortagne pour ce service de presse*

-Sans toit
-Jessica Di Salvio
-Éditions de Mortagne, collection Tabou
-312 pages
-Jeune adulte, 14 ans et plus, sans-abri, itinérance, pauvreté

*Éditions de Mortagne*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Jessica Di Salvio, FB*

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥
Un roman de la collection Tabou dont l'histoire ne frappe pas, c'est pratiquement impossible, ça, je peux vous le confirmer. Mais je dois aussi vous dire que celui-ci, est incroyablement émouvant et touchant, disons que j'ai pleuré une bonne partie de ma lecture. Dès le départ, je me suis attaché très solidement à Elliot, dès les premières pages, il vient nous chercher, et on ne peut faire autrement que d'être ému face à ce jeune homme de 17 ans.
Encore une fois, sa mère l'a tout simplement abandonné, dans cette famille à deux, c'est pratiquement toujours lui qui a pris soin de lui et sa mère, mais cette fois-ci, pas le choix, elle le met carrément dehors, il faut dire que sa mère est toxicomane au dernier degré, et la seule chose qui l'importe et bien, c'est elle et sa drogue, son fils n'a qu'à se débrouiller comme il peut.
Recueilli par les parents de son ami, en prétextant un mensonge, une fois de plus pour couvrir sa mère, il sait qu'il ne peut rester là indéfiniment, alors un autre mensonge, et il se retrouve sur la rue pour vrai cette fois-ci, et ce même si les parents de son copain le traitent tout comme s'il était leur fils, mais Elliot, ne veut pas devenir un boulet pour eux.
Alors pour vrai, il se retrouve dans la rue, il est officiellement un itinérant maintenant. Nous allons cheminer avec Elliot, sur la rue, les abris, les centres jeunesse, parce que non, il n'est pas majeur, et est encore en âge d'être sous la tutelle de la DPJ qui doivent s'occuper de lui.
Elliot vit dans un monde de mensonges, non pas parce qu'il le veut, mais c'est la seule façon qu'il a de survivre, et même si on a de la difficulté à comprendre pourquoi, à continuer de protéger sa mère.
Une situation qui nous frappe, et qui fait très mal, parce que c'est un sujet d'actualité, les itinérants, la consommation de la drogue, les jeunes abandonnés à leurs sorts, un peu trop jeunes.
Elliot a tout ce qu'il faut pour s'en sortir, le courage, la débrouillardise, la détermination, mais on aurait aimé que la vie lui donne un petit coup de pouce, ce qu'elle fera par l'entremise des gens qu'il va rencontrer sur sa route.
L'auteure à travers ces mots, nous offre une histoire humaine, touchante, aucun temps mort, une plume fluide qui plonge directement dans le sujet!
Une tonne d'émotions très fortes pour cette lecture que je vous recommande de tout cœur, c'est une lecture à lire, et il ne faut pas passer à côté. Elliot, mérite bien un petit moment de votre temps, c'est certain ! Une fin remplie d'espoir et de pardon!

Résumé :
« J't'à boutte ! J'peux pas tout faire pis t'es assez grand pour te débrouiller tout seul ! ». Je suis habitué à ce que ma mère se dégage de ses responsabilités. Résultat : le loyer est rarement payé et on se fait expulser. D'habitude, elle se débrouille pour nous reloger. Mais cette fois-ci, elle m'a plutôt abandonné à mon sort à quelques mois de mon dix-huitième anniversaire. Alors que je me consacrais entièrement à mes études et à mon championnat de course, me voilà préoccupé par un sérieux problème : survivre sans avoir de toit au-dessus de la tête.. Je dois rapidement trouver une solution pour dormir, manger et me laver, le tout sans éveiller les soupçons de mon entourage ni ceux de l'école. Hors de question que quelqu'un appelle la DPJ.. Je n'ai pas le choix d'avancer, un pas après l'autre, vers la ligne d'arrivée : celle qui me sortira de la rue.. 
Au Canada, les jeunes entre 13 et 24 ans représentent environ 20 % des personnes en situation d'itinérance. Plusieurs facteurs peuvent les mener à vivre ainsi : violence, négligence, conflits familiaux, pauvreté, troubles de santé mentale, consommation, etc. Volontaire ou non, cette condition précaire augmente les risques d'exploitation humaine et de criminalité. Dans tous les cas, aucun adolescent ne devrait avoir à affronter cette réalité..