*TRENTE-SIX JOURS APRÈS LE DÉLUGE* Kassy Renard* Éditions Jets d'Encre* par Carole Emery*

*Merci aux éditions Jets d’encre pour cette belle lecture en service de presse*

-Trente-six jours après le déluge
-Kassy Renard
-Éditions Jets d’encre
- 220 pages
-Roman, séparation, charge parentale, dépression, poésie

*Éditions Jets d'Encre*

*Amazon FR***Amazon CA*

Le commentaire de Carole : 
Eva nous démontre sa vie de couple qui, en réalité, n'en est plus une. Ben lui annonce tout bonnement qu'il ne veut plus continuer sa vie avec elle. Ils ont eu ensemble une fille qui a dix ans d'écart avec son demi-frère. Ce qui est le plus difficile à traverser dans cette épreuve, c'est que Ben ne quitte pas la maison. Pire encore, il ne quitte pas le lit conjugal. Il ne se soucie pas de ses obligations familiales. Les sorties avec les amis sont fréquentes. Par contre, Eva a peu de liberté, il exige un compte-rendu de ses sorties. Elle est fatiguée, car mise à part qu'elle doit s'occuper du ménage, des lunchs, des enfants, de l'épicerie, etc. elle a son travail d'étiopathe. Eva est une bonne personne, elle est prête à aider tout le monde dès qu'elle a un moment à elle. Pour se relaxer, elle aime noircir des pages au gré de ses émotions. L'écriture et sa profession sont l'ancrage qui la maintient debout. Ce roman est parsemé d'interludes poétiques qui sont très beaux à lire. Je trouve que l'histoire représente bien la situation en période de crise conjugale. Quand l'amour d'Eva n'est plus existant face à Ben, elle le voit sous son vrai jour. C'est alors qu'elle se rend compte qu'elle s'est oublié en ne s'occupant que de sa famille. Sa routine familiale est devenue une charge, pourtant, elle le faisait dans la joie avant la rupture amoureuse. L'histoire est un portrait réaliste d'un échec amoureux. Je pense que plusieurs femmes peuvent se reconnaître au travers de l'histoire, qui est une copie de beaucoup de couples en manque d'amour. Il vous faut lire ce roman. 

Résumé : 
La journée a été compliquée. Éva aimerait tant pouvoir se reposer, prendre du temps pour elle. Malheureusement, c’est impossible. Car comme tous les jours, son programme est ultrachargé ; entre les enfants, son travail, ses obligations diverses, elle n’a pas une seule seconde, enchaînant du matin au soir. Et, enfin de retour chez elle, les choses empirent : Benjamin, son compagnon, veut qu’ils parlent de leur relation. D’accord, leur couple bat de l’aile, mais il n’aurait pas pu choisir un autre moment ? Dès lors, Éva se lance dans une course permanente contre le temps pour tout gérer, penser à tout le monde. Peut-être faudrait-il qu’elle pense un peu à elle, parfois…