*Merci à Interforum Canada, spécialement à Céline, pour ce service de presse*
-Un beau jour
-Agnès Laurent
-Éditions Récamier via Interforum Canada
-336 pages
-Thriller, montagne, famille, orage, attente, disparitions
Le commentaire de Lynda :
Si vous décidez de lire ce roman et que vous réussissiez à le lire sans vous sentir bouleversée, complètement chamboulée, et bien, je vous dirai que ce n'a pas été mon cas. Ce roman, oui, je m'attendais à quelque chose de déchirant et de très émouvant, bouleversant, mais pas à ce point. Souvent, dans les faits divers, quand il y a une disparition, on dit que les familles ne peuvent pas continuer sans savoir ce qui est arrivé, et bien, ce fut le cas dans ce roman.
Ils sont une famille, Claude et Marie, les parents, et les enfants, Marie-Pierre, Luc, Paule et le petit Jean.
Claude est guide de montagne, alors quand il propose à Marie d'aller en excursion jusqu'au sommet de la montagne, personne ne peut s'imaginer le pire, et le pire, c'est qu'ils ne reviendront jamais, et partent en randonnée, laissant la fratrie au soin de l'aînée Marie-Pierre.
L'orage violent, un jour passe, et puis une semaine et puis un mois, et finalement le temps continue sans les parents. Tout le sait, la montagne ne pardonne pas et elle n'offre pas de demi-mesure, non plus.
C'est un oncle qui va sonner l'alerte, et puis c'est la fin de cette belle famille, l'oncle et la tante, vont s'occuper des 2 plus jeunes et les 2 plus vieux iront en pension. C'est bien la seule chose qu'ils n'avaient pas besoin d'être séparés l'un de l'autre, n'est-ce pas ?
Les années passent, et l'auteure nous raconte les enfants, chacun à tour de rôle, comment ils ont vécu cette disparition, de différentes façons, pour l'un, c'est l'obsession de les retrouver, pour l'autre, c'est tout simplement de comprendre, pour le plus jeune, c'est de se souvenir de ses bras qui le tenaient, les bras de sa maman.
Qu'on le veuille ou non, ce drame a laissé des séquelles à chacun d'eux.
Toute cette histoire, c'est sur 50 ans qu'elle nous est racontée. À divers moments, j'étais vraiment bouleversée pour eux. J'imagine que moi, comme eux, j'aurais voulu savoir également.
Il n'y a pas vraiment de temps mort, l'histoire roule, et on avance, cahin-caha certes, mais on avance quand même, avec les séquelles laissées par la disparition du père et de la mère.
À la toute fin, on apprend un gros secret, qui laisse supposer ce qui a pu arriver, mais ce n'est pas une certitude, à vous de vous faire une opinion.
Je vous recommande cette lecture, un drame humain épouvantable, et surtout une famille détruite et déchirée, ces quatre enfants n'ont plus jamais été les mêmes.
Résumé :
« Elle avait ajouté, ils ne sont pas morts, ils ont " disparu ". Et alors, c'est quoi la différence ? Elle avait expliqué, il avait souri, tu crois vraiment qu'ils pourraient encore revenir ? »
Tout commence un beau jour d'été. Claude et Marie Cotraz décident de partir faire une excursion en haute montagne, laissant leurs quatre enfants au chalet, seuls. Le temps change, le chien aboie, un violent orage se profile. L'inquiétude gagne la fratrie. Ils connaissent les dangers de la montagne. Elle a englouti tant d'hommes et de femmes sans un mot, et il arrive qu'elle prenne ceux qu'on aime.
Marie-Pierre, Luc, Paule et Jean se souviendront à jamais de l'attente, de l'angoisse, des éclairs, du sommeil qui vient quand même, et au réveil, de l'espoir d'entendre les parents dans la cuisine. Reviendront-ils ? La montagne livrera-t-elle son secret ?
Cinquante ans de la vie d'une fratrie, racontant le poids du silence, les destins contraires de chaque frère et soeur, aussi unis que déchirés par ce beau jour où tout a basculé.