*LES PORTEURS D'ESPOIR* Gisèle Larouche* Éditions JCL* par Carole Emery*

*Merci aux Éditions JCL pour cette merveilleuse lecture en service de presse*

-Les porteurs d’espoir
-Gisèle Larouche
-Éditions JCL
- 392 pages
-Roman historique, famille, agriculture, éloignement 

*Éditions JCL*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Gisèle Larouche, FB*

Le commentaire de Carole : ♥ Coup de cœur ♥
La grippe espagnole sévit en 1918 et emporte avec elle beaucoup d'innocentes victimes. Les filles de Noémie sont atteintes, mais heureusement, elles en guérissent. Sa fille Rose rêve de devenir religieuse, ce qui serait un grand honneur pour la famille. Cependant, la famille n'a pas l'argent nécessaire pour qu'elle poursuive ses études. Léon, l'ami de son frère, a le regard coquin quand il voit Rose. Bien qu'ils aient tout près de cinq ans d'âge qui les sépare, Léon va se décider à faire la grande demande. Besoin d'argent et surtout de grand espace, Léon et Rose vont s'exiler à la campagne. Ils sont isolés du monde et Rose se sent très seule. On va suivre leur vie qui sera assez représentative de cette époque. Ils vont travailler à la sueur de leur front pour faire vivre la famille. La religion leur dictant de ne pas empêcher la famille va augmenter la progéniture jusqu'à 17 enfants. Au fil du temps, Rose a fini par s'habituer à cette vie rurale, elle qui rêvait de la ville. Le vent va tourner de bord quand la retraite va poindre son nez et laisser la place aux enfants sur la ferme. Léon sera complètement atterré. Ce roman est une belle histoire de résilience. Le dicton qui prend mari prend pays, démontre bien ce que Rose subit. Lire ce roman c'est relaxer et imaginer la vie de nos ancêtres. Bravo à l'auteure d'avoir su ce démarqué en racontant une histoire proche de la réalité de l'époque. 

Résumé : 
Lac-Saint-Jean, 1925.
À quinze ans, Rose choisit sa destinée en acceptant d’épouser le beau Léon Larouche, son voisin d’en face. Alors qu’elle espère un loyer en ville, avec toutes les commodités, son mari rêve de grands espaces, d’air pur et de liberté. Résignée, elle le suit au creux de la forêt, jusqu’au lot de colonisation qu’il a acheté du gouvernement.
Dans leur rustique maison en bois rond, au cœur de la nature sauvage, les jeunes amoureux doivent s’inventer une vie avec bien peu de moyens. La solitude, la pauvreté et le dur labeur sont leur pain quotidien. Léon fait tout pour que sa femme s’adapte à sa nouvelle réalité, mais cette dernière se sent vite écrasée par l’ampleur du sacrifice. La terre est parfois si ingrate, si exigeante.
Au fil des saisons, Rose enchaîne les grossesses et apprend à composer avec ce qu’elle ne peut changer. Elle garde la foi, s’occupant vaillamment de son homme et de ses enfants, dégustant le bonheur à petites bouchées.
Dans le rang 8, à Saint-Nazaire, les Larouche se feront porteurs d’espoir. La terre qu’ils auront défrichée à la sueur de leur front sera celle de leurs racines, le legs de leur amour indélébile…