*LES SANGLOTS DE LA COLÈRE* Jean-Pierre Roy* Éditions de l'Apothéose via Distribulivre* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions de l’Apothéose et Distribulivre pour ce service de presse*

-Les sanglots de la colère 
-Jean-Pierre Roy
-Les Éditions de l’Apothéose via Distribulivre
-288 pages
-Romance contemporaine, premier roman, voyage, rencontre, renouer des liens

*Éditions de l'Apothéose*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Distribulivre*

Le commentaire de Martine :
Ce que Jean-Marc va vivre, je pense, dans mon for intérieur, qu'il ne pense pas que cela lui vienne. Décider de partir, se retirer, tout laisser tomber et aller se ressourcer sur la Côte-Nord, à Tadoussac. Il a le désir de se retrouver, de se ressourcer, de refaire le plein d'énergie, de mettre de l'ordre dans ses pensées, panser ses plaies du passé, etc. Il croit que de revenir au bord de l'eau, mais est-ce qu'il est prêt à accepter tout ce que la vie va lui offrir ?
Est-ce qu'un lieu connu ou non, peut-être, l'endroit où un renouveau va commencer ?
C'est à Tadoussac qu'il va faire la rencontre de sa grande amie Annie, comment se passeront leurs retrouvailles. Et de ces moments inédits, non-programmés, indisciplinés, permet de comprendre que dans l'acte de la rencontre, le parcours se fait en solo ou bien en couple ? Est-ce qu'Annie et Jean-Marc doivent écouter leurs pulsions, leurs émotions, leurs passions ? C'est en prenant une décision aussi importante qu'ils vont laisser tomber les barrières et s'exprimer.
Jean-Pierre Roy a une belle plume, il a une écriture franche, directe et mature, ce qui est difficile de croire pour un premier roman, mais premier édité, je suis certaine qu’il a plusieurs textes au chaud déjà écrits qu’il lui reste qu'à les peaufiner. C’est un premier roman, qui porte et reflète une écriture d’expérience. Les personnages de ce récit sont intéressants, attachants et sensibles, leurs désirs en sont la preuve, l’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la fin. Certains passages intimes pourraient ne pas plaire à un certain lectorat, mais je les ai trouvés bien précis, bien placés, dans un ensemble équilibré. C’est une belle lecture et ce fut une rencontre à refaire avec cet auteur.

Résumé :
Dans ce roman, Jean-Marc nous ouvre à son intimité avec une franchise sans frontière, parfois très crue. Nous y côtoyons des moments tantôt déroutants par la force de leur détresse, tantôt touchants par la puissance de leur tendresse. 
Oscillant depuis toujours entre ses tourments d’enfance et son besoin de bonheur, sa guérison piétine. À cinquante-cinq ans, il plaque tout et fuit vers Tadoussac, là où l’eau, la terre et le ciel se fondent en un panorama prodigieux qui forge l’estime de soi.
Il y croise de manière fortuite sa grande amie Annie qui, au fil de leurs retrouvailles, lui dit une phrase, toute petite, qui a la densité de l’Univers, qui lui révèle la passion fourbe qu’il entretient avec sa libido débridée, sa honte immodérée, sa colère démesurée et son désir de bonheur. Jean-Marc décide alors d’en finir avec son mal. Porté par ses flashbacks, ses rêves et ses rencontres, il se parfume aux mille et une fragrances de l’existence et découvre enfin sa propre danse de la vie et… l’amour, le vrai.