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*Je tiens à remercier Les Éditions Triptyque du Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
-Fouolles
-Si Poirier
-Les Éditions Triptyque, Collection Queer
-102 pages
-Recueil de poésie, sociologie sociale, sciences humaines, phobie, lutte, haine, violence, transgenre
Le commentaire de Martine :
Ce recueil est un voyage au pays des fées, issu d'un monde féerique de queer. Son recueil est écrit avec une option fantastique pour définir la différence des genres. Dans ces textes, Si Poirier permet aux gens qui sont les moins entendus de s'exprimer, ce n'est pas toujours ce que les gens veulent entendre, mais le besoin de le dire est plus présent que celui d'un silence. Dans cette parole, s'expriment les blessures, la haine, le manque d'écoute, le jugement, le transgenre, la mode, les relations, les traumatismes, le queer et le transgénérationnel.
Si Poirier nous offre une poésie plus revendicatrice, radicale, engagée. La plume est un coup-de-poing sur les écueils de la vie, de la lutte pour l'acceptation de la différence, gardant dans son cœur une franchise, une honnêteté et une lucidité qui permet de mettre des mots sur le vécu de personne transgenre, binaire, queer, etc. Le recueil peut être pour certains des manifestes, une revendication, une liste, un journal intime, un carnet d'annotation ou de vie, ce qui me reste à souhaiter, c'est que ce recueil soit lu par des milliers de lecteurs, ainsi que d'espérer que Si Poirier nous offre un autre œuvre à l'avenir.
Résumé :
Comment survivre à la transphobie systémique et culturelle qui s’exprime librement dans l’espace public, notamment sous la forme de chroniques et de textes d’opinion? C’est la question à laquelle Si Poirier tente de répondre dans Fouolles. L’auteurice choisit ici de détourner les discours haineux pour donner à lire la superpuissance de la mémoire trans en train de s’énoncer. L’écriture hybride et minimaliste de Poirier ne se contente pas de nommer la violence; elle identifie aussi les fractures inscrites dans le tissu du monde et les érige en armes servant à célébrer le début d’une nouvelle histoire à partager. C’est dans une ironie réparatrice toute queer que la joie trans s’oppose à la haine et lutte contre les anéantissements.