*Je tiens à remercier les Éditions Varia et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
-Rêve animal
-Marie-Claude Loiselle
-Les Éditions Varia, Collections Arts
-180 pages
-Essai poétique, animaux, humains, Terre, exploration et observation, faune et flore
Le commentaire de Martine :
Un essai hypnotique sur les animaux, qui nous introduit dans son exploration et observation des animaux de la grotte de Lascaux de Chauvet. L'auteure est fascinée par les animaux et se demande comment la population vit en ce moment de la création des grottes. Comment les gens, dans ce temps, arrivaient à se représenter les animaux, dans ce temps-là. Elle parle des animaux comme quoi les êtres humains en ont fait des animaux, des espèces comme des bêtes en agonie, même pour certains dans une sorte de paralysie.
Marie-Claude Loiselle est admirative et en pâmoisons devant les animaux, en observant en silence, elle crée un lien indescriptible entre l'auteure et la faune. Un sentiment d'urgence après cette lecture bouleversante, avec des mots incisifs et ciselés, une langue forte et puissante qui m'a soulevée, chavirée, fait mal. De la poésie dans un monde simple, facile à saisir et sensible. Un plaidoyer humaniste et écologiste pour alerter sur la situation.
Marie-Claire Loiselle réfléchit en partageant, avec la lecture, une part d'elle et des sentiments qu'elle habite quand on a traversé sa frontière intérieure. Quand on refuse que sa vie soit une unité finie, limitée, étranglée. On est certain que l'on pose un regard vers le futur, sa réalisation, la suite de ce partage entre l'être humain et l'animal. Une aire de souveraineté mortifère, sans espoir de dehors, ou bien qui amène un espoir sans limite. Qu'y avait-il pour elle, dans cette lente agonie ? Une lecture qui m'a vraiment plu, un essai qui marie poésie et sensibilité, inspiré par l'amour, le respect et la protection envers la faune et la flore. Je vous recommande de lire ce livre qui pourrait vous toucher en plein cœur comme moi.
Résumé :
Les animaux hantent les rêves humains depuis toujours. Depuis la longue fréquentation millénaire des espèces que l’on voit se balader en apesanteur sur les parois de Lascaux, de Chauvet, d’Altamira. Ce flottement onirique des bêtes témoigne d’une fécondité de la relation des humains à la Terre, mais aussi, à notre époque où sévit la sixième grande extinction des espèces, de la lente agonie de ce lien du rêve à l’animal. Du plus profond du rêve animal ancestral, depuis notre nuit intérieure, Marie-Claude Loiselle suit en silence la piste évanescente des bêtes qui vivent dans nos songes et s’enfuient à la vitesse de nos technologies. Bêtes traquées, qui ne vivent plus bientôt que pour fuir nos présences.