*LA FOIS OÙ...J'AI DANSÉ AVEC UNE CIGOGNE* Amélie Dubois* Les Éditeurs Réunis* par Carole Emery*

*Merci aux Éditeurs Réunis pour cette merveilleuse lecture en service de presse*

-La fois où…j’ai dansé avec une cigogne
-Amélie Dubois
-Les Éditeurs Réunis
-400 pages
-Roman, pèlerinage, pardon, amitié, la quarantaine

*Éditeurs Réunis*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Amélie Dubois, FB*

Le commentaire de Carole : 
Mali retourne à Compostelle pour la deuxième fois en huit ans. Elle a besoin de se ressourcer et de réfléchir. À l'approche de la quarantaine, elle veut faire le point sur sa vie. Le but de son périple est de faire la paix suite à sa séparation avec Jean-Sébastien. Beaucoup de colère et de frustration imprègne Mali. Tout au long de sa marche et de ses réflexions, elle s'aperçoit que sa relation avec Bobby refait surface. Elle lui en veut de l'avoir trompée et elle pense ne jamais pouvoir lui pardonner. Durant son excursion, elle fera connaissance avec différentes personnes. Elles viennent toutes, pour la plupart, chercher le pardon. Des roches sont amassées et mises dans leur sac à dos. Elles représentent une personne ou un événement. Elle devra libérer les roches de son sac à la fin de sa randonnée. D'autre part, dans l'histoire, les amies de Mali veulent organiser des surprises-parties. Chacune d'elles va avoir ou a eu récemment quarante ans. Les fêtes organisées ne se passent pas comme prévu. Dans notre lecture, on alterne entre les deux événements. Ce n'est pas mon premier livre que je lis de cet auteur, mais celui-ci m'a paru différent. La réflexion sur le voyage à Compostelle est bien décrite et agréable à lire. L'humour y est bien présent, surtout quand il est question des amies et de leur aventure. Ce que j'ai moins aimé, c'est le manque de maturité des filles de quarante ans, je leur en aurais donné vingt. Leur langage, rempli de jurons, m'a semblé superflu et trop en abondance. Mettant ceci de côté, j'ai bien apprécié ma lecture. L'auteur a réussi à me faire imaginer sa danse avec la cigogne. Il reste à vous de découvrir si elle saura pardonner à Jean-Sébastien et à Bobby la séparation douloureuse.

Résumé : 
Mon nom est Mali Allison?; psy de formation et écrivaine de passion. Dernièrement, j’ai mal analysé une situation au point de me retrouver dans le champ de patates jusqu’au cou.
Moi qui pensais avoir les yeux bien en face des trous…
C’est ainsi que le Camino Francès en Espagne m’a reconvoquée pour une oisive marche d’un mois. A priori, je savais à quoi m’attendre?; mes New Balance 574 aux pieds, j’allais réfléchir tout en cheminant au gré des trois défis – physique, psychologique et spirituel – qui parsèment Compostelle, dans une symbiose enrichissante avec les autres pèlerins-pin-pin. Je prévoyais, à temps perdu, boire du vin exquis, distribuer des bracelets aussi jaunes que les flèches nous saluant à chaque détour, et décharger mon lourd ballot émotionnel à la Cruz de Ferro. Merci, bonsoir?!
Or, tel n’était pas le plan du Camino pour moi…
J’ai plutôt affronté le défi physique de danser un swing, chargée d’une grogne inattendue plus éprouvante que tous mes bobos réunis, avant de voir des fantômes à grandes dents du passé venir me giguer dans le coco durant tout mon défi psychologique. Comme dessert, j’ai aperçu l’impermanence de la vie dans des yeux gris, pour ensuite valser avec un oiseau en guise de défi spirituel… Tout un programme.
Ce que je retiens de ce maelström, c’est qu’avant de vouloir «?pèleriner?», il faut d’abord savoir danser… avec ou sans cigogne?!