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*Merci aux Éditions Libre Expression, groupe Québecor, ainsi qu'à Valérie pour ce service de presse*
-Mon père est un pigeon voyageur
-Francine Ruel
-Éditions Libre Expression, groupe Québecor
-200 pages
-Récit auto-biographique, père, enfance, ombres, abandon
Le commentaire de Lynda :
Ce récit est un partage, un partage du cœur et des sentiments de l'auteure Francine Ruel. Elle nous raconte, elle nous parle de ce père, pas tout à fait un inconnu, parce qu'elle se souvient de lui, mais cet homme supposément beau comme un dieu, d'ailleurs, elle dit qu'il ressemble à Clark Gable, qui a choisi de les abandonner, sa mère, elle et ses quatre sœurs, pourquoi ? On ne le saura probablement jamais.
Sa mère l'avait mis devant un choix à faire, et il a choisi, mais pas elles.
Comme le dit Francine Ruel, elle ne le hait pas, c'est son père, elle garde quelques beaux souvenirs de lui, mais pourquoi ?
On alterne dans ce récit entre Francine petite qu'on appelle Franchon, et Francine d'aujourd'hui. Elle nous raconte la vie de cette femme, sa mère, dans les années 50, qui se retrouve mono-parentale avec 5 filles. Et ce que les gens en pensaient, sa vie également au pensionnat, où on la regardait un peu comme une pestiférée, pourquoi ?
En choisissant de nous raconter ce père, elle met un point final, d'ailleurs, elle avait dit adieu à cet homme qui se disait son père, quand il est décédé, mais en écrivant ces mots, c'est le point final de la fin qu'elle a mis.
Bien écrit, touchant, émouvant à certains moments, on réalise vraiment que Francine Ruel nous a parlé avec les mots du cœur d'une femme, mais également d'une petite fille de sept ans. Un récit à lire sans hésitation !
Résumé :
Dans ce récit, Francine Ruel part à la recherche d'un père perdu, afin de détenir quelque chose de tangible pour remplir les espaces vides, colmater les trous. Elle vient raconter une histoire qu'elle mne connaît pas, en fait, ou si peu, l'histoire de cet homme, ce presque inconnu, ce papa mystère. Le sien. br />
Au fil des pages, elle tiendra la main de la petite Francine, cette Franchon, qui, du haut de ses sept ans, a vu ce père commis-voyageur s'envoler par la porte entrouverte.
Elles ne seront pas trop de deux pour s'emparer des ombres qui leur ont échappé et saisir l'inexplicable abandon dans cette esquisse en clair-obscur.