*XYZ LA REVUE DE LA NOUVELLE* Mai 2024, No. 158* Climat: souffler le chaud et le froid* Collectif sous la direction de Caroline Loranger* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions XYZ La Revue de la Nouvelle pour ce service de presse*

-XYZ La revue de la nouvelle - Mai 2024 #158 
-CLIMAT Souffler le chaud et le froid 
-Collectif sous la direction de Caroline Loranger
-Les Éditions XYZ La Revue de la Nouvelle
-96 pages
-Recueil de nouvelles, climat, température, environnement

*XYZ La revue de la Nouvelle*

Le commentaire de Martine :
Le climat est aujourd’hui un sujet d’actualité assez prolifique, tout le monde en parle continuellement que ce soit l'empreinte de carbone, les feux de forêts, les catastrophes naturelles, la fonte des glaces et surtout les dérèglements météorologiques des saisons avec le calendrier. Chacun cherche à comprendre, à trouver des réponses au pourquoi il fait chaud ou froid. Tout en essayant de s'adapter au climat qui change continuellement, avec la chaleur qui étrangle, les sécheresses de la terre, avec la neige qui tombe en grosse bordée et prend un temps fou à fondre.
Dans ce recueil de nouvelles, on nous offre, en commençant avec Jean-Michel Fortier, la nouvelle : Caprices de la saison, qui est sublime. Puis, j'arrive à la nouvelle Solastalgie de Noah Benoit, solastalgie est un terme de philosophie d'Albrecht : il désigne un sentiment de détresse et d'angoisse ressentie par certains individus face aux transformations (négatives) subies par l'environnement. Quand on s'arrête pour y penser, je peux imaginer que plusieurs êtres humains doivent en souffrir avec tous ces bouleversements. De plus, un texte est signé d'Élisabeth Vonarburg. Cycle est une nouvelle que je vais garder en mémoire, pourquoi je ne sais pas, ces mots m'ont touché.
Le fait de nous offrir deux textes de Vincent Sylvestre, dans le thème libre et le hors frontières, quelle plume qui captive et accroche l'attention du lecteur. Et certains des comptes-rendus m'ont encore donné l'envie d'ajouter des titres dans ma liste de lecture. Moi, je vais donner un gros MERCI à Caroline Loranger qui a dirigé ce numéro de la nouvelle avec une main de maître.

Résumé :
De la chaleur étouffante des villes en été aux neiges éternelles qui ne le sont plus, les banals échanges sur la météo d’hier sont maintenant traversés par un imaginaire de la crise. La force dévastatrice des éléments est toutefois bien souvent minimisée et les fêtes mondaines se poursuivent malgré la fin du monde qui se profile à la fenêtre. Devant la dureté du réel, on se prend alors à rêver à d’autres univers possibles, où l’équilibre délicat du cycle de la vie ne serait pas menacé, et l’on dépose une poignée de semences au creux des mains des enfants, comme une promesse douce-amère que quelque chose nous survivra.