*CAFÉ DE LA JEUNESSE* Didier Goupil* Éditions Zinédi, collection Textures* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions Zinédi pour ce service de presse*

-Café de la jeunesse
-Didier Goupil
-Les Éditions Zinédi, Collection Textures
-150 pages
-Nouvelles, jeunesse, écriture jeune, petite publication

*Éditions Zinédi*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Didier Goupil, FB*

Le commentaire de Martine :
Un recueil qui permet de lire neuf récits de jeunesse avec toutes les pensées et les souvenirs qui peuvent hanter les esprits au fil des années. Neuf vies que Didier Goupil décide de remettre en mémoire un événement délicat, critique et/ou épouvantable, douloureux, poignant, méchant, mauvais qui s'est déroulé dans leur vie. Le recueil de neuf vies dont les héros sont des êtres vivants qui ont un passé duquel ils se souviennent.
Le plus surprenant, c'est que le plus âgé des héros est le seul à se retrouver dans l'instant présent, s'interrogeant sur la vie. Ce vieux chanteur a l'impression qu'il débute dans le métier et que c'est son premier spectacle, selon lui, il n'est jamais monté sur scène. Comme ses souvenirs sont partis, il ressent de la peur face à toutes ses nouveautés. La lettre que reçoit une fille est la nouvelle qui m'a le plus ému, ayant comme sujet un féminicide qui démontre la réflexion montante ou descendante d'une femme sur le meurtre par un acte féminicide. Un autre va apprendre ton départ, c'est difficile la perte de quelqu'un qui compte pour soi. Pour ne soulever que quelques nouvelles, afin de ne pas vous raconter le recueil au complet.
Au cœur du monde contemporain, ce café pourrait être le nôtre, on pourrait retourner dans nos souvenirs lors d'un événement ou d'un moment marquant dans notre vie. Ce qui pourrait émouvoir les âmes sensibles par des textes écrits avec délicatesse va faire naître les drames, les interrogations, les questionnements, les espoirs, les sourires, les réjouissances, les délices… Et la complexité de toute vie. Je pense que cette lecture m'a permis de lire une plume sensible. Didier Goupil a de la délicatesse, de la passion et de la réceptivité, avec beaucoup d'affinités, pour nous raconter des histoires qui marquent les esprits, le cœur et les pensées.

Résumé :
L'été, si on se laissait faire, on ne dormirait jamais.
Nous étions jeunes...
À l'instar de Paul Nizan dans Aden Arabie, les personnages de ce recueil tout à coup confrontés à la réalité du monde pourraient chacun à leur tour s'exclamer : Nous étions jeunes et nous ne laisserons personne dire que c'est le plus bel âge de la vie.
Au-delà de la révélation de l'amour, de l'amitié, et des trahisons qui les accompagnent, c'est en effet à la découverte de soi-même que cet âge oblige. Alors, si elle n'en est peut-être pas toujours la plus réjouissante, la Jeunesse, d'où qu'on vienne, est sans conteste la plus troublante et la plus enthousiasmante période de nos intrigantes existences.